PENSÉES DE "NESSUNO" I


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Donc :

Laissez-vous aller et...

Notez vos ressentis en bas de page.

N'hésitez pas !!!

nEt laissez vous aller...





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PETITES NOUVELLES

de

"NESSUNO"



1 - Nyolis.


2 - Le manuel d'Ernest.


3 - Le petit Bonhomme qui danse.

4 - La vieille & le loup.


5 - Le monstre & la petite fille.


6 - Une hirondelle ne fait pas le pinçon.



-1-

"Nyolis"

I – Ces valises qui m’arrachent les bras, ces gens qui marchent et moi qui les vois passer, ces gouttes salées qui me brûlent un œil, l’autre, les deux. Ne frotte pas avec tes mains pourries. Mes poches sont vides, désespérément vides. Ah, attends ! … Non jette il est dégueulasse. Tiens, voilà une idée, tu pourrais tous les récupérer et faire un montage sur une toile, ce serait «de l’art concret». Toi qui aime travailler la matière c’est parfait ! Des centaines de Kleenex avec leurs crottes de nez. Sur ce qui reste de papier…

Non, je ne fais pas la manche, enfin pas aujourd’hui.

Ça serait d’ailleurs le luxe car à l’époque j’avais encore des Kleenex.


Non, je cherche seulement Niolys…


II – C’est le deuxième chameau à votre gauche.


I – Je n’ai jamais su reconnaître un chameau d’un dromadaire alors comment ? …


II – Simple ! Le chameau vu qu’il a deux bosses, dort sur le dos, calé entre trois dunes.


I – Ah, parfait merci.


II – Mais attention ! Si ce n’est pas un chameau à patte rétractiles, ne tournez surtout pas !


I – Ah ? !


II – Oui, pour vous en assurer, il vous faut absolument attendre la nuit, c’est à ce moment là qu’ils mettent en action leurs sabots.


I – Ah ! ? …



II – Oui, pour récupérer le maximum d’humidité. Ils ont d’ailleurs une plus grande autonomie, que ceux à pattes rigides, qui n’ont pas ce mouvement du sabot que je comparerais à une éponge voyez-vous.


II – à peu près, merci beaucoup.


La lune trônait dans le ciel et mon chameau incroyablement consciencieux, récupérait goutte à goutte, l’humidité de la nuit.

Je tournais, comme aimanté vers la gauche. Quelques mètres plus loin, des grognements et autres bruits indéfinissables, cassèrent le silence ouaté de cette nuit de pleine lune. Je tournais lentement la tête, puis le buste. Rien, personne… Je décidais donc de faire une halte, laissant tomber le moins lourdement possible mes valises au sol. M’étant assis sur la plus valide, j’imaginais cette merveille qu’était Niolys. Cet état où l’on écrit comme l’on marche, que l’on atteint qu’après des millénaires de cheminement, où la musique n’a plus besoin de portée car portée par une multitude d’oiseaux bariolés, peintres abstraits de toute abstraction.

Cet état caressé par un zéphyr sur lequel s’appuient les ailes de la liberté.

Cet état sans limite ou la notion même de possible n’existe pas, car sans commencement pour y arriver.

Cet état où la pensée n’est plus, car simplement on est

Cet état où donc, être ou ne pas être n’est pas d’actualité

Irradié par les rayons d’une incandescente clarté.

Cet état où le raisonnement cède, aux battements d’aile de l’oiseau migratoire de l’imaginaire.

À cet instant là, l’instant lui-même n’existe plus

Car étant état.

Me retournant de gauche à droite dans cette nuit infinie, je pris conscience que j’étais à Niolys.



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-2-

"Le manuel d'Ernest"



Un certain Ernest de latroufandière lors d’un des innombrables salons littéraires qu’il fréquentait :

Lança, rebondissant sur une phrase creuse sur un ennuyeux débat existentialiste


«Peut importe de savoir naître, l’important étant de savoir mourir. »


Phrase au demeurant complètement stupide car… Comment savoir naître ? ? ? ? Je vous le demande. Mais bon, peu importe…

Toujours est-il que sa phrase eut un énorme succès au sein de l’assemblée ébahie.


Tant de succès que le Sieur de latroufandière décida, un peu sous les recommandations de madame (il faut bien le préciser. ) Dite Josépha, née Mercier. De se lancer dans la rédaction d’un manuel du "Parfait savoir mourir."


Son manuel eut tellement de succès que le couple vécu plus qu’aisément. Le manuel du "parfait savoir mourir" avait passé les frontières et sa renommée était allée jusqu‘en Asie.


En réalité, seule la femme d’Ernest de Latroufandière, connaissait le secret du manuscrit. Il est bien évident que toutes pages du manuel, n’étaient que cruellement fausses. Le manuel n’étant qu’une vile escroquerie.


Ernest sur son lit de mort, reçu la visite d’un vieux camarade de classe de Josépha qui, se penchant sur l’oreille d’Ernest, lui susurra : «Allez dis-moi le vrai parfait savoir mourir. »

Il était trop tard, Ernest était déjà parti dans un coma profond ou presque.


De colère le vieux camarade de Josépha, incontrôlé commença à hurler sur le pauvre Ernest sans réaction, puis le frappa fortement sur la poitrine. Ce qui ne résout rien dans un cas comateux, tout le monde sait cela.


De guerre lasse il le gifla à deux reprises puis tourna les talons en direction de la porte et disparu. Quelques secondes plus tard il resurgit et dans une ultime tentative se rapprocha d’Ernest à pas feutré, puis collé à son oreille lui souffla du tréfond de ses poumons, un cri faisant comme miraculeusement revenir Ernest à la vie.

Ce qui engendra une telle frayeur à Eustache, car ainsi se nommait le vieux camarade de Josépha.

Qu’il en tomba à la renverse quasi inanimé. Ernest descendit alors de son lit de futur mort, se pencha sur lui et d’une voix d’outre tombe :


«Le savoir mourir n’existe pas crétin !» Il existe des gens qui sont morts et qui ne le savent pas. Et d’autres qui se font surprendre. Comme toi.

Il existe des spéculateurs sur "la mort parfaitement digne" que j’ai inspiré par mes millions d’exemplaire de manuel.


Résultat : Toi tu pars et moi, je reste.

Tout ça, à cause de ta bêtise crasse, de ta soif de détenir une vérité qui n’existe pas…


La vérité est que les gens meurent par peur, par peur de mourir et que mon manuel fut le plus grand best seller avant la Bible, le Coran ou la Torah.


S’approchant à son tour à l’oreille d’Eustache et tout bas :

« Sur ce, je te salut bien bas et m’en vais me mettre à l’écriture d’un manuel «du savoir vivre parfaitement. » »


Et lui lançant goguenard, en un dernier clin d’œil :


«Je pense que ça devrait faire de gros tirages. »


Puis hélant sa femme :


– Josépha !


– Oui mon chéri !


– Viens ma belle nous avons du travail, il va te falloir réaffûter ta plume ! Je crois que je tiens une idée de génie.


Josépha le regardant avec des yeux pleins d’admiration et d’amour. Ayant toujours eu une relation plus que fusionnelle avec Ernest.


– Comme depuis toujours et jusqu’à la fin des temps mon aimé.


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-3-

"Le petit bonhomme qui danse."



Il a prit le vent et cherche sa maison

Au milieu des numéros de portes.

Il était triste ce jour là et il a bu un peu.

Il n’a pas l’habitude alors ça tourne, tourne...

Alors pour oublier…


Il danse au milieu des images qui lui viennent.

Leur tend les doigts

Les frôle

Compte...


Un deux, trois.

Ne sait plus si c’est pour le rythme

Ou pour se rappeler du numéro de sa porte.

Derrière lui, croit voir le 23.

Et-ce là ?

Après tout, quelle importance !


Il a prit le vent ce soir

Les chiffres, les nombres, les lettres.

Le petit comptable

Jongle avec tout ce fatras.

Buvons, buvons, l’air !

L’air de la rue

Quelle qu’elle soit.





Sans A qui se dresse, sans porte.

Plus que le rythme

De son cœur au bord des lèvres.

Et impossible de crier

Trop bien éduqué.

Donc, il danse,

Il danse devant une porte

Sans numéro

Sans chiffre

Sans lettre

Au milieu des images qui lui viennent,

Leur tend les doigts,

Les frôle, compte

Un deux, trois.

Et s’en va.

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-4-

"la vieille et le loup."



Une vieille vit un loup de belle taille.

Elle qui n’était plus que rabougrie et gercée

D’un œil aguerri par la montagne

Le fixa intensément et évalua ses proportions.


Dans la rigueur du froid,

Souffrant faim depuis jours et semaines

S’avança lentement vers l’animal aux yeux de feu.

Arrivant au pelage...

Le caressa avec la plus grande douceur.

Tant et si bien que monsieur loup en ronronna de bonheur.


Puis d’un seul coup

De ses mains noueuses.

Lui brisa le col,

Sortie son couteau de ses hardes

Et le nettoya de manière consciencieuse.


Moralité :

Messieurs loups, méfiez vous des vieilles qui traînent aux détours des bois.



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-5-

"Le monstre & la petite fille."


Il était une fois un monstre, errant par ci, par là dans les forêts profondes, Il était une fois une petite fille se promenant dans le monde.

Le monstre un jour lassé des sombritudes des forêts d’où il venait, décida de faire un voyage, de prendre un aller simple pour des contrées inconnues.



Il vit ainsi le monde.

Assemblage de pièces étincelantes, machines se déplaçant à des vitesses inouïes, brumes pour lui à ce jour inconnues, odeurs encore inéprouvées.

Il ressentit alors un frisson envahissant son pelage.


Il rencontra d’autres monstres.

Différents, avec lesquels sa rudesse, peu à peu s’estompa.

Invité par ci, par là, à partager pitance, son regard un jour, se posa sur une monstresse de petite taille. D’abord effarouché par l’activité incessante du petit animal, Il prit tout de même le temps de la mieux flairer.

Son odeur n’était pas la même que celle des autres.

Une fraîcheur de rosé matinale, qui à l’habitude éveillait sa hure de vieux monstre.

Pitance après pitance, impatient de revoir le petit animal, on ne le vit plus qu’où il se trouvait.


Et toujours ces lumières lui passant devant les yeux

Ce ballet chaotique lui faisant presque tourner la tête.

Pourtant monstre aguerri aux regard aiguisé,

Il était connu dans les forêts profondes pour être le chasseur le plus redoutable. Mais là…

Plus un bruit à percevoir, si ce n’est un bruissement de feuillage, entrecoupés de curieux sons à ce jour inconnus à ses oreilles.


Un bref instant son instinct de chasseur se remis aux aguets et son poil se hérissa sans qu’il ne pu le contrôler.

Percevant dans les yeux étincelant du petit animal cette calmitude sienne d’antan,

Il ne pu s’empêcher d’avancer sa grosse patte.

Il n’eut même le temps de grogner...

Que la petite monstresse avait déjà prit sa tête entre ses mains et lui chuchotait, ce que jamais personne ne lui avait dit.


Quelques jours plus tard, ils avaient disparus et jamais personne ne les revu.


Certains disent qu’il s’agit là d’une légende,

Certains autres disent qu’ils virent réellement retourner le monstre patriarche avec celle qui était sa fille.


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-6-

"Une hirondelle ne fait pas le pinçon."


Une hirondelle passait par là

Quand sous son "elle" vit un pinçon

Mademoiselle Hirondelle intriguée se figea.

Monsieur Pinçon, tout à son gargarisme

Vit en "aile" la promotion.

De baryton ténor

À baryton aigu

Légèreté ah légèreté !


Sous son "elle" monsieur Pinçon

Tout à sa promotion

Poussait inlassablement la note.



Les années passèrent

Et et monsieur Pinçon vieillit

Avec l’image de mademoiselle Hirondelle

Mais jamais il ne fût baryton aigu.


Une hirondelle ne fait pas le pinçon…



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DERNIÈRES

PENSÉES

DE

"NESSUNO"



1 - Jésus christ & la croix.


2- Qui de la poule ou du canard ?


3 - Nessuno & les cons.


4 - Le maître & la toile.


5 - Idées.


6 - Tempus.


7 - Sots et serpillières.


8 - Histoire d’escargot.


9 - Libération.


10 - Prestations conjugales.

NNlPrestatii conjugale.


11 - Et la jeune génération continue le lecombat !

NNlȘi generația tânără continuă lupta !


12 - Rapidité aléatoire …

NNlRapiditatea aleatoriu…


13- Des mauvais coups et des bêtes

NNCele rele lovituri și fiare


14 - L'éther.


15 - Le chemin des trois A.


16 - Petit mot de Mayli

nnnnnnou

nnlMayli ganduruluili


17 - Rêve d'amour ou… Amour de rêve.

lllllllVis de dragoste sau… Dragoste de vis.







18 - Nous les cocasses cosaques

lllllllde la bohémie.

lllllllNoi Caraghios Cazaci din Boemia.


19 - Dixit.


20 - Salut les bobos !


21 - Rêve en sol de nessuno.

NNLVis în clef treble de la nessuno.


22 - Vai vai roumania !


23 - En vente vipère d'occasion.


24 - Pour toutes les femmes.

llllllllPentru toate femeile.


25 - Mon anjje.

NNllÎngerul meu.


26 - Mi pute Mi soumise.


27 - Où es tu ? Qui es tu ? Où vas tu ?


28 -- Religion et opium. Religia și opiu.


29 – Dixit.


30 -- Monsieur Chat. Mister Pisica.


31 -- L’ange déchu. Îngerul căzut.


32 -- Monsieur Requin. Mister Rechin.


33 -- calcul mental. Aritmetica mentală.


34 -- J'ai fais un rêve.


35 -- Je ne l'ai pas fait exprès !


36 -- la mama.












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-1-

"Jésus christ & la croix."




Les juifs fréquemment,

Se battent vigoureusement la coulpe,

Pour avoir mis en croix Jésus Christ.

Ne vous fustigez plus mesdames et messieurs !

Cela ce serait passé ailleurs

De la même manière.

JC l’ouvrait trop, c’est tout.

Et de surcroît avait la malchance

D’être par trop charismatique…

Les potentats ne sont pas friands

De ce genre de personnalité.



-2-

Qui de la poule ou du canard ?


Hommage aux femmes.



Certains vous dirons :


prenez une poule, peignez-la en noir

coupez les ailes à ce cher volatile

Il ne restera plus d’aile,(si j’ose le jeu de mot facile)

Qu’une machine à pondre des œuf

Mettez-la dans le noir

Et ne la voyant plus

Vous en serez débarrassé.

Ah j’oubliais…

Coupez-lui au préalable les cordes vocales

Ou si trop compliqué,

Mettez-lui une balle de tennis dans le gésier.

Étant donné la marge d’écartement de son bec

L’insertion de cette dernière,

Pourra s’avérer être laborieuse

La volaille se débattant forcément un peu mais…

Restez concentré et faites surtout ça contentieusement.

Sinon, vous pourriez tout gâcher.


Donc si toutes ces manœuvres…

Sont effectuées avec application

Le résultat et garantit.

Il est toujours possible,

L’ayant préalablement dotée d’un GPS

De la récupérer l’hiver pour la gaver à souhait.

Afin, pour ceux qui goûte cela,

De vous confectionner un foie gras artisanal.





Et moi...


Je ne saurais trop conseiller la même méthode

Mais pour les canards au gros foie

Peut-être plus conventionnel

Mais plus distrayant car :

Ailes plus grande

Plus facile à attraper

Apprentissage de la marche chaloupée

Et gros avantage au bourrage de gésier.

Oui en effet,

Le canard ne peut piquer.

Donc, à part par coin, coin,

Totalement inoffensif.


Petite parenthèse,


Il est d’habitude de dire de quelqu’un

Et plus particulièrement

Pour le sexe féminin

Qu’elle à le cerveau d’une poule.

A t’on été faire une évaluation Psychocérébreaumentalintellectuelle d’un canard ???…


Je vous pose la question mes chers amis.



nnnnnnnnnnnnnnnnEnfin, moi j’dis ça, j’dis rien.



-3-

"Nessuno & les cons."


Oui Nessuno à tendance à écrire aussi sur les cons.


Et il est dit que l’on est toujours le con de l’autre.

Certes.

Mais peut-on avec certitude, faire une évaluation de ce dernier.





-4-

"Le maître & la toile."



Prenez une toile, de maître.

Mesurez-la, et voyez si la taille correspond.



-5-

"Idées."


Pour un écrivain l’essentiel est d’avoir,

Quelques idées par ci, par là.

Mais bon…

Il ne faut jamais aller les chercher donc...

Sachons les accueillir sans faire

Si j’ose dire…

De délit de faciès.





-6-

"Tempus"

Le temps a été inventé par les hommes

Peut-être pour… Se sentir exister ?

Certains le porte jusqu’au poignée

Pour être sûr de ne pas le perdre.

Les horlogers eux sont les vigiles

Les baliseurs nocturnes

Des âmes parfois perdues

Dans cet océan nébuleux.





-7-

"Sots et serpillières."



Tant de pleurs,

Tant de larmes

Tous ça pour si souvent finir à la serpillière.

Vous me direz…

Il n’y a pas de sot métier.



-8-

"Histoire d’escargot."



Savez-vous quel est l’animal le plus rapide sur terre ?…

Alors certains m’ont déjà dit : le léopard, l’antilope, le lièvre etc.


Ne cherchez pas, ne cherchez pas, car vous ne trouverez jamais.


L’animal le plus rapide sur terre est... L’escargot.

Oui mesdames et messieurs.


Faisons l’expérience suivante :

Observons un escargot au pied d’un arbre.

Nous pourrons constater que l’animal est très lent.

Eh bien non, pas du tout.

Cela vient du fait que notre acuité visuelle n’est pas adapté à la vitesse du dit animal.


Nous ne pourrons jamais nous imaginer que, lorsque nous le voyons suivre son chemin cahin caha lui a déjà fait 3 fois, dix fois, cent fois, le tour de cet arbre.


Donc :


Ce que l’on croit voir à un endroit, n’est pas forcément en ce lieu et place.





-9-

"Libération."


Oui moi maintenant

J’en reviens à la base

C’est à dire au sexe

Car tout vient de là

Tout vient…

Tout le monde connaît la suite.

Ben oui du blues !

La membrane des femmes qui se dilatait

Dans les champs de coton

Lorsqu’elles travaillaient

Auprès de leurs hommes

Qui pour leurs faire oublier

La dureté du labeur

Poussait la chansonnette.


Oui pour tout vous dire

Mon rêve est de devenir

Chanteuse de Blues

Qui part du soul.

Moi j’dis du sol

Pour rigoler

Allez savoir…


Ça me fait vibrer

J’ai même été faire un stage

Là-bas pour ma culture personnelle

Alors là je peux vous dire…

C’est coton

Sans jeu de mot.

J’en suis d’ailleurs revenu

Avec un ami ? Amant ?

Je ne saurais dire ?

Il m’a même fait le coup de la ouate.

Bien… Ni une ni deux

J’en ai vite fait un chamalow.

Comme ça me satisfaisait pas

Je l’ai préalablement piquer

Sur une petite branchette.

Non, non Mesdames et messsieurs

Comme dirait Nessuno.

Ce n’est pas un pléonasme.

Une petite branchette

Veut tout simplement dire; Que c’est une branche

Encore plus petite.

Entre nous soit dit

Ça vous donne une idée

Du poids et du volume

Du dit chamalow.

Donc et pour en finir avec...


Le chamalow oateur

Mauvais, vraiment pas bon !

Même pas croustillant

Même pas al dente.

Rien.

Bon…

Mais passons sur l’anecdote.

Non, non !

Il n’y a là aucun jeu de mot.


Donc cette peinture

Je me suis permise de la nommer libération.

Pour toutes les femmes

Dont le flux migratoire

Des : Ça se bouscule au portillon

Des insidieux caillots

En rang d’oignon

Qui pratiquent l’obstruction

En mal de fermentation

Et j’en passe et des…

Venus d’ailleurs.

Car à cette époque-là

Finie les règles et…

En le moi

Le met est tellement plus frais

Donc…

Et pour terminer

Oui soyons folle

Et jetons-nous dans le vers

Quelque soit sa direction

Oui y a pas que le père

Qui en a l’autorisation

Tiens j’en ai déniché un autre.

J’ai donc craché sur le papier cette fois

Et diluée, diluée

En un état extatique

De tous les diables.

Nom de Nessuno !

Et j’en suis très fière

De celui-là.

Même s’il en a pas l’air

Il a mine de rien

La chanson ! ! !




-10-

"Prestations conjugales"

"Prestatii conjugale."



Coup de tonnerre international !


Les femmes ont réussies à faire abroger

Une loi pour les prestations conjugales

Dans l’état du mari lent.


Lovitură de tunet internațional !


Femeile au reușit la a face abrogarea

O lege pentru prestatii conjugale

În stat a soțului lent.






-11-

"Și generația tânără continuă lupta !"

"Et la jeune génération continue le combat !"





-12-

"Rapidité aléatoire …"

"rapiditatea aleatoriu…"



Tout le monde n'a pas la rapidité

D'un cerveau lent…


Nu toată lumea are viteza

A unui creier lent…



-13-

"Cele rele lovituri și fiare."

" Des mauvais coups et des bêtes."



Il était une fois…

Une bande d’idiots voulant faire un mauvais coup

Sentant le mauvais coup mal tourner, L’un d’eux s’écria :

I – Mais pourquoi avons-nous fait ça

Et l’autre de lui répondre :

II – Ben parce-qu’on est bête

I – Et pourquoi tu dis qu’on est bête ?

II – Ben parce-qu’on a essayé de faire ce mauvais coup.


A fost odată.

O bandă de idioți care caută locuri o lovitură proastă.

Simțind o lovitură proastă să mergă prost, unul dintre ei a strigat :


I – Dar de ce avem facut asta ?

Iar celălalt să-i răspund :

II – Ei bine pentru că suntem prosti.

I – Iar de ce spui că suntem prosti ?

II – Ei bine pentru că avem incercat să faci acest lovitură proastă.




-14-

Mesdames et messieurs.


Ne poursuivez pas l'éther.

Cela vous rendrait accroc,

Vous ruinerait la santé

Et à terme pourrait vous tuer.



-15-

"Le chemin des trois A"



Assemblée d’idiots normaliens.

Agneaux Dépouillés Nettoyées.

Anges dépouillées nonchalants.



-16-

"Cuvânt mic de la mayli."

"Petit mot de Mayli."





Anges irrésistibles nébuleux.

nnnnnnnSau

îngeri iirezistibili nebuloși.




-17-

"Vis de Dragoste- Sau Dragoste de vis."

"Rêve d'Amour ou Amour de rêve."



Amour… À mort.

Rêve ou… Trêve.


Rêve d’amour ?

Ou

Amour de rêve ?


J’en ai rêvé

De rêver d’amour.

Amour heureux

De mes rêves.


Amour à mort ! …

Jusqu’à ce que le jour

Ne voit plus le jour

Jusqu’à la mort…

De mes rêves

Jusqu’à ce qu’ils ! …

À mourir de vivre

Rêver de trêve.


Mon amour de la mort

Me fait rêver à la vie

Me fait rêver à ma vie

Me fait rêver à une vie

À une vie de rêve.


Lorsque je m’endors

Dans les bras

De mon amour morte

Dans mes rêves

Je lui ouvre ma porte

Je lui ouvre les portes

D’une vie en grève

Au bord des flots

De ma folie.


Mort je t’entends

Mort je t’attends

Mon rêve murmure

Mon rêve est patient

Vie je te cri


Mon arrêt est à cran !

Amour je t’ai deuillé.

Rêve résonne

Résonne à mes tympans.


Tout mon amour te rêve

Tout au fond de mon dément

Ciel là, rêve ri !

La mort fait l’amour

Avec lui.


Je ri de me voir si mort

En ce mi rêve


Je ri de me voir si rêve

En ce mi amour !


Ah mort !

Ah mour !


Il est difficile de mourir sans amour.

Mais consolons-nous :

Le rêve peut le remplacer.


Dans l’immensité d’un imaginaire désintégré, le tout possible cesse d’exister. C’est à ce moment là que : Amour et Rêve se fondent dans un univers chaotique d’où peut-être naîtra une pluie de météorites qui, s’abattra sur les tristes réalités.


Amour je t’aime !

Rêve je te joue !

Mort je te danse ! ! ! …


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"Vis de Dragoste- Sau Dragoste de vis."

Dragoste… A moarte ?

Vis sau… Armistiții


Vis de dragoste ?

Sau

Dragoste de vis


Am visat la asta

De a visa la iubire

Dragoste fericită a viselor mele.


Dragoste a moarte ! …

Până ziua

Nu mai vede ziua

Până la moartea viselor mele.


Până când ei ! …

Moare să trăiești.

Vis de armistițiu.


Dragostea mea de moarte

Mă face să visez la viață

Mă face să visez de viață mea

Mă face să visez o viață

O viață de vis.


Când adorm în brațele iubirii mele mort

În visele mele îmi deschid ușa către el

În visele mele îmi deschid ușile

La marginea undele nebuniei mele.

Mort te aud

Mort te aștept



Visul meu murmur

Visul meu este răbdător

Viata îți strige

Oprirea mea este la marginea crestăturii !

Dragoste te am doliulat.

Visul rezonează

Răsună la timpanele mele.


Toată dragostea mea visează la tine

În partea de fundul a lunaticului meu

Raiul visul a ras.

Moartea face dragoste cu el.


Râd să mă văd atât de morti

În acest vis pe jumătate !

Râd să mă văd atât de vis

În această jumătate de iubire !


Ah mort !

Ah iubire !


E greu să mori fără iubire

Dar hai să ne consolăm

Visul îl poate înlocui.

În imensitatea unei imaginații Dezintegrate

Tot posibilul încetează să mai existe

Atunci este…

Iubirea și visele se contopesc într-un univers haotic

Unde poate se va naște un duș de meteoriți

Care va cădea pe tristele realități.


Iubire te iubesc !

Vis te joc !

Mort te dansez ! ! .




-18-

"Noi Caraghios Cazaci din Boemia."

"Nous les cocasses cosaques de la bohémie."



Nous les roumaines on déménage

Et pas qu’un peu !

Toujours dans nos cartons

La pièce de vingt ron

Pour rendre la monnaie

À ceux qui jouent du plastron.

Quand on les a empaqueté

On s’dit Dacc !

On les a ressemelé.

D’autres disent Tâch’d’huile

Ne peut jamais s’effacer !


Nous les roma ni j’te lit

Ni j’te la joue Reine

Que notre barbier beau

On aime

Quand il nous chante ses filles

Et ses bars d’où sorti en biais

Il rejoint sa roulotte

On lui prête la pièce

Pourqu’nos rêves naissent.


Nous les roumaines on déménage !

De foyer en foyer

On fait l’tapage.

Knock ! Knock ! Knock !

Turne on dégage !

Et on en fait un autre

Au bord d’la plage.


Les filles du vent

Qu’on nous appelle

Tu parles !

Poétique mais…

Pas toujours facile à vivre.

Par chez nous, ça caille

Et pas d’oiseau

Qu’on pourrait griller…


Les bohémiennes…

Là encore très romantique !

Va parler aux sœurs.

Elles te diront

Où il est le romantisme chez elles

Elles passent leurs journées à bosser

Soit : sur un terrain provisoire

Soit : excouz’moi déranjjj

Dans les tunnels d’une machine

À traverser l’enfer.


Les pies voleuses aussi.

Ha ! Ha ! Ha !

J’me marre !

Nous depuis des millénaires

Enseignement de nos mères et pères

Avons appris à détecter les faux qui serrent

Du vrai : Dit amant.

Avons appris à localiser les contrefaçons rampantes

De l'ange intangible

Faisant partie du…

Grand tout…


Les os pollués

Des chers associés.


Voilà pourquoi nous volons…

Volons vers le haut

Toujours plus, au-dessus.

Dans des lits de sphère

Pathétique de bassesse


De misère morale

Et physique.

Et ça ri et ça pleure

À not’gré.


Trois quat’pirouettes

Quelques sourires

Calib’demandé

Et voilà l’travail !


Envoyez billets doux avec amour…

Donnez-nous…

Doux petits billets.

Je t'aime tu l’sais ?


Donnez-nous petits billets de banque

Et avec amour

S'il te plait

Give us…

Sweet little banknotes.

I love you ! You know that ?


Dă-ne dulciuri mici note bancare

Și cu dragoste

Va rugam

Pupici mare, mare ! …


Nous volons là haut

Tout là haut

Dans les strates aux sphères

Souvent plastronnées

Et nous nous en donnons

En chœur de filles en joie.


Allumant foyer après foyer.

Semant stimuli sexuel

Semant désordre

Et confusion

Mentale et corporelle.

C’est notre job à nous

Notre bohème.

Pauvreté en vitrine

Et richesse en arrière boutique.


Nous les roumaines on déménage

Et pas qu’un peu !

Toujours dans nos cartons

La pièce de vingt ron

Pour rendre la monnaie

À ceux qui jouent du plastron.

Ou voudrait jouer au patron !


Bienvenue dans notre monde

À qui peut y survivre !

Les nuits y sont glaciales

Et les journées longues.


Là-bas pas question d’être «en phase»

C’est la réalité qu’tu prends dans ta face.

Les beaux aiment

De leurs grands yeux

Voient avec curiosité

Les laids gris, en masse

Leur stalag tit’ubant

Avant de se briser en mille morceaux.


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"Noi Caraghios Cazaci din Boemia."

Noi românii ne mutăm

Și nu un pic !

Întotdeauna în carton noastre

Moneda de douăzeci de ron.

Pentru sa schimba banilor

Celor care joacă plastronul.


Când le-am ambalat

Spunem d’ac !

Le avem din nou talpalat.

Alții spun tach ! …

A sarcina

Nu poate fi niciodată efface.


Noi, le roma nici t’am citit

Nici eu te joc la regină.

Că bărbierul nostru frumos.

Iubim

Când ne cântă

Fiicele sale

Barele de unde el iese înclinat

Și se alătură caravana lui.

Îi împrumutăm moneda

Astfel încât visele noastre se nasc.


Noi Caraghios Cazaci din Boemia

Ne mutăm de acasă pe foc

Și de foc pe acasă.

Facem vacarm

Knock ! Knock ! Knock !

Turné untap !

Și facem o altă plajă de foc.


Fetele vântului ! Că suntem numite.

Sigur !

Poetic dar…

Nu este întotdeauna ușor de a trăi.

De la noi, prepelițe

Și nici o pasăre

Ce am putea face…

Prăjit la grătar…


Tiganii…

Din nou foarte romantic !

Du-te să vorbești cu surorile.

Ele vă vor spune.

Acolo unde există romanticism

Își petrec zilele muncind

Fie: Pe terenuri temporare

Fie: Scuză-mă să te deranjeze

În tuneluri unde vagoanele

Străpunge iadul.


Coțofene hoți de asemenea.


Ha ! Ha ! Ha !

Ma răd ma răd, cum ma răd !

Noi de milenii învățătură

A strămoșilor noștri

Au învățat să localizezi falsuri

Care stoarce

Din

Adevărat: a spus amant.


Au învățat să localizezi falsurile care se strecoară

A îngerului intangibil

Făcând parte din…



Mare orice.

Oase poluate

Din

Dragi asociați.



De aceea zburăm…

Hai să zburăm acolo sus

Mereu tot acolo mai sus

În straturi de sferă

Patetic de bazinitate

De mizerie morală

Și fizic

Și râde și plânge

După voia noastră

Trei patru piruete

Câteva zâmbete

La cerut calibru

Acolo te duci munca!

Dă-ne dulciuri mici note bancare

Și cu dragoste

Va rugam sa va

Notele dulci cu dragoste


Give us…

Sweet little banknotes

I love you ! You know that ?


Dă-ne dulciuri mici note bancare

Și cu dragoste

Va rugam

Pupici mare, mare ! …


Zburăm până la capăt

Mereu mai sus !

Și dăm în cor

De fete în bucurie.


Hai sa lumina

Aprinderea focului după incendiu

Semănatul stimulilor sexuali

Semănăm…

Tulburare și confuzie

Mentale și fizice.

Este treaba noastră

Boemia noastră.

Sărăcie în showcase

Și bogăție în spate magazin.


Noi românii ne mutăm

Și nu un pic !

Întotdeauna în carton noastre

Moneda de douăzeci de ron.

Pentru sa schimba banilor

Celor care joacă plastronul.


Bine ați venit în lumea noastră

La cine poate supraviețui !

Nopțile aici sunt înghețate

Și zilele sunt lungi.



Acolo Nu se pune problema de a fi ”în fază”

Este realitatea că iei în față ta.

Frumos dragomian

Cu ochii mari

Vede cu curiozitate

Urât gri în masă

Stalag lor titanic

Înainte de a rupe în o mie de bucăți.




-19-

"Dixit."



Attention les Roumains

Méfiez vous des roux nains.


Atenție românii

Feriți-vă de roșcați pitici.



-20-

"Vis în clef treble de la nessuno."

"Rêve en sol de nessuno."



L'attention roumaine

Peut cacher autre chose…



Atenție românească poate ascunde un alt…



-21-

"Salut les Bobos !"

" Hei Boboilor !"


Préparez vos mouchoirs

Au coins de vos comptoirs

Et refaites vos mondes

Hein ? ! … Drelin, drelin…

Ça ne mange pas de pain.

Trop peut pour nous


Salut les bobos !


Les Bohémiens vous salut bien bas…

Ils vont maintenant au diable.

C'est à dire chez eux.

Où personne ne les suivra jamais


Là-bas…

Même le diable s'est…

Enfuit de frayeur

En les voyant danser.


Oui c'est une tradition.

Là bas on danse…

Mouchoir en main.

C'est un prélude aux fiançailles si voulez.


Oui parce que là bas…


Les traditions ça compte.

Traditions non polluée

Cent pour cent pax.

Et non P-A-C-S (Pacte Civil de Solidarité)

Qui entre nous soit dit…

Ne veut strictement rien dire

Dans le cas de deux deux êtres

Qui décident de vivre ensemble.

C’est là que vous pouvez sortir…

Vos mouchoirs.


On se fout de vous, mes chers Bobs !

Entre un rosé bien frais

Et un bédo frelaté


Méfiez-vous Chers Bobs

On peut tout avaler.

Même croire que l’on est

Sérieusement marié ! ! !


Mais revenons en aux bohémiens.


Chez nous, ça roule haute

‘T’ment pas

Cas rolls

Cas sos

Yen a pas

Pas d’histoire

On peut dormir debout

L’une contre l’autre

Sans besoin d’pacte

Juste question de température

De sang adéquate…

Ou ça bouillonne

Ou ça bouillonne pas.


Calme à l’extérieur

Furie à l’intérieur

C’est pour cette raison

Et pour nulle autre

Contrairement À…

Ce que prétendent quelques…

Mauvaise langues à l’ouest

Que chez nous…


Les enfants très tôt travaillent.

Il faut les canaliser ces mômes

Sinon avec les on à dit que…

Ils se feraient vite et sans hésiter

Une carrière dans le… Vas-y j’te vole.

Alors on les met aux champs

Grandes surfaces

Allez va chez le grand oncle !

Si tu es sages

Tu pourras rouler une feuille de son tabac.



*******************************

nnnnnnnl"Hei Boboilor !"

Pregătește-vă batistele

La colțurile contoarelor tale

și mai faceți lumile voastre.

Hein ? ! … Dreline, dreline…

Acest lucru nu mâncați pâine.

Prea puțin pentru noi.


Hei boboilor !

Boemienii voi salut bine jos.

Ei merg acum prin diavol.

Adică înlocuința lor

Une nimeni, nu le va urma niciodatâ.


Acolo...

Același dracul ...

Afugit de frică

Când i-au văzut a dansa.


Da, este o tradiție.

Acolo dansăm ...

Batista în mână.

Este un preludiu al logodnă dacă vrei.


Da pentru că pe acolo ...

Tradițiile înseamnă.

Tradiții nepoluate.

Sută la sută pax.



Și nu P-A-C-S (Pactul de solidaritate civilă)

Ce e între noi fie spus…

Nu strict semnifică nimic

În cazul a două ființe

Care iau decizii să trăiască împreună

Este acolo că poți ieși ...

Batistele tale.


Ne distrăm de la dvs, dragii mei Boboilor !

Între un vinul rosé foarte proaspete

Și un petard sarăt


Feriți-vă Dragă Boboilor

Putem înghiți totul.

Să crezi că suntem...








Serios căsătorit ! ! !

Dar înapoi la boemienii

La noi ce mai faci mare

Nu te mint

Caszuri Rolls

Cazuri sociale

Nu există


Nicio poveste

Putem dormi în picioare

Unul împotriva celuilalt

Nu este nevoie d’un pact

Doar întrebare de temperatură

De sănge advecat…

Sau a fierbere

Sau nu a fierbere.


Calm afară

Furia inăuntru

Acesta este motivul pentru care

Și pentru niciun altul

Spre deosebire de ...

Ce pretinde cățiva...

Limbi proaste în vest

Că la noi...


Copiii foarte devreme lucrează.

Trebuie să le canalizeze acești puștii

În caz contrar, cu le : S-a spus că

Se vor face repede și fără să ezit

O carieră în ...

Du-te t’fur.

Atunci, le punem la cămpurile.

Suprafețe mari

Du-te la marele unchi !

Dacă ești cuminte

Poți să a rula o frunză din tutunul său.



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnVai Vai mic.



La muncesc !

Linistit si rabdare !!!!









*******************************

-22-

"En vente vipère d'occasion."



-Bon état de marche-

L’as de pique

L’as qui pique

Qu’on a mis en gelé

Et mis dans…

Les gondoles de supermarchés

La quinte qui fauche

Des produits périmés

Surnommé Viper

Par ses congénères reptiliens

Déjà sans dent mais…



Qui encore siffle lentement.

Souvenir de sa nature rampante

Il aurait bien voulut tuer l’anaconda

Mais fût ingéré et digéré

Par l’anaconda femelle et ses petits

Miam, miam… Glurrpps;)

Il mène encore tout de même

Et cela tambour battant

Sa nichée de couleuvre.

Colorée et décorative…


-23-

"Aux femmes"

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPentru toate femeile

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnllCine de milenii

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnllDau gouverrnail pentru bărbați

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnllDar care sunt în realitate... nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnllPânzele

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnlCu care vântul face dragoste


nnnnnnnnPour toutes les femmes

nnnnnnnnQui depuis des millénaires

nnnnnnnnQui donnent le gouvernail

nnnnnnnnAux hommes

nnnnnnnnMais qui sont en réalité les voiles

nnnnnnnnAvec qui le vent fait l'amour.



-24-

"Vai vai roumania !"



Ce n'est pas parce-que l'on est Roumain

Que l'on a tout à porté de main…


Nu este pentru că

suntem romani

că avem de toate

la îndemâna.



-25-

"Mon anjje.

lÎngerul meu."



Mon ange, tout le monde le veut

Mais c’est vraiment un ange

Donc l’attraper…

Personne ne le peu.

Îngerul meu, toată lumea vrea.

Dar ea este cu adevărat un înger

Nimeni nu le poți.



-26-

"Mi Pute Mi Soumise."



Au slogan :

Ni pute

Ni soumise


Je propose une modification.


À savoir :


Mi pute

Mi soumise.

Même si monsieur Christophe Siébert à écrit un bouquin intitulé de la même manière paru en 2014.

Chose dont je n'étais absolument pas au courant.

Tant pis je ferais donc plus bref.


Donc :


Cela crèvera cet abcès, cette tumeur, l’hypocrisie ambiante, de cette société de Macho qui considère les femmes comme des "Salopes et des putes"


Et remettrait celles-ci à leur place.

C’est à dire, pute aux horaires qu’elles le décident (comme elles l’ont toujours fait. )


Et soumises de même, afin que de l’autre face du Mi

Elle dirigent leur vie

Comme ça l’a toujours été aussi.

Donc… Et ceci s’adresse à vous messieurs.

Sachez que le slogan :

Ni pute

Ni soumise


A possiblement été soufflé à l’oreille de quelques femmes désespérées.


Mais Mesdames, Nous savons vous et moi, qui aie le privilège de me sentir aussi bien homme que femme, que depuis la nuit des temps, Le sexe "dit faible" a toujours été : Mi pute, Mi soumis.

Et que c’est ainsi que le monde à fonctionné et fonctionnera éternellement.


Donc je persiste et je signe :

Mi pute

Mi soumises

Ne trouvez-vous pas que cela donne la réelle force que les femmes possèdent ? ?



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"Jumâtatea Cățea.

lJumâtatea Supusâ."



La slogan :

Nici cățea

Nici supusâ


Chiar dacă domnul Christophe Siébert a scris o carte intitulat în același mod publicat în 2014.

Nu contează voi face prin urmare mai scurt.


Astfel...


Acest lucru va mori abcesul

Această tumoră,

Această ipocrizie ambientală, din această societate macho care considera femeile ca Târfă și Cățea.


Și pun ele înapoi la locul lor.

Adică, Cățea la vremurile în care decid. (Cum ele i-a făcut întotdeauna. )


Și Supusâ, în mod similar,

Astfel încât pe partea cealaltă a Mi




Ele să fie condus viața lor

Așa cum întotdeauna a fost de asemenea.


Deci... Și acest mic cuvent e valabil și pentru voi domnilor.

Știți că la slogan

Nici cățea

Nici supusâ


Poate a fost suflat la urechea unor femei disperate.


Dar doamnelor, știm voi și cu mine, care are privilegiul de a mă simți de asemenea bărbat decât femeie, că din vremuri imemoriale, că din vremuri imemoriale, așa-numitul sex „slab” a fost întotdeauna :

Jumătate cățea, Jumătate supus.

Și așa a funcționat lumea și va funcționa o veșnicie.


Așa că eu persit și semn


Jumătate Cățea

Jumătate supusâ


Nu credeți câ acest lucru oferâ adevărata forța că femeile posedă ? ?




-27-

"Où es tu ?

lQui es tu ?

lOù vas tu ?"


Je te cherche et ne te vois plus.

Dans quel univers vogues-tu ?


Tes lèvres desséchées par le désert de tes pensées perdues.

Tu t’es posé indéfiniment sur le sable de l’inconscience.

Ouvre les yeux, n’ai crainte.

Tu ne te verras.

Tu es passé au-delà.

Au de là de ce qui n’est pas.


Déchire le néant

Ouvre un trou béant

Dans cette pénitence.

Par de là ce que tu fus

Par de là d’où tu es venu

Par de là ce qui fut


Là où tu es, la mort n’existe plus.

Là où tu es, il n’y a pas de vécu.

Qu’un immense flux et reflux

Battement d’une âme.

Un océan de démence

Qui de son vent de folie

Soulève, déchaîne les lames de la vie.


Le vaisseau est là…

Prêt à flotter sur les improbables

Régions de l’inconscience

Régions de l’insouciance


Va ! Va ! Vers les peuplades

Inconnues d’une conscience nouvelle.

Va ! Va ! Brûle ta mèche !

Va ! Va ! Tire le canon !


Explose les peaux pierres.

Les pupilles en voie lactée

Les cils en eau de là

Sous les pluies sidérantes

De kyrielles de, mettez

Au rang, car rite.

Pars à l’abordage des pensées oiseaux

Bas ri au lait

Haut sale pleureur.

Explose la saint’taxe !

Implose la gram’lavomatic !


Va ! Va ! Arrache toi de l’impossible

Va ! Va ! Jump dans l’inimaginaire.

Va ! Va ! Plonge dans le flot des improbables connections cérébrales.

Déconnecte la fausse réalité

Court-circuite l’œil qui trompe.


En vol toi !

En vol ! Éternellement !

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Te caut și nu te mai pot vedea.

În ce univers navighezi ?


Buzele tale

Uscat de către deșert

Din gândurile tale pierdute.


Ai aterizat nelimitat

Pe nisipul inconștienței.


Deschide ochii, nu-ți face griji.

Nu te vei vedea pe tine.

Ai trecut dincolo.

Dincolo de ceea ce nu este.


Lacrimă vidul

Deschide o gaură căscat

În această penitență.

Dincolo de ceea ce ai fost

Dincolo de unde ai venit

Dincolo de ceea ce a fost.


Unde tu esti, Moartea nu mai există.

Unde tu esti, nu există a trăit.

Că un flux imens și ebb

Că un fior de suflet.

Un ocean de demență

Cine din vântul lui de nebunie

Dezlănțuie lamele vieții.


Nava este aici…

Gata să plutească pe improbabil

Nava este aici…


Gata să plutească pe improbabi

Regiuni de inconștiență




Regiuni de nesăbuință

Nava este aici…

Gata să plutească pe improbabil

Regiuni de inconștiență


Regiuni de nesăbuință

Du-te ! Du-te ! La triburi

Necunoscut a unui conștiință nemaiauzit.

Du-te ! Du-te ! Ardeți-vă fitilul !

Du-te ! Du-te ! Dă foc tunului !


Explodează piei de piatră.

Elevii ochiului tău

În calea Lactee

Genele de ochi

În apă de acolo

Sub ploile Sidérante

Din multitudinea de, pune…

La rang pentru că, ritualul.

Nu, mulțumesc !


Mergi la bord gânduri de păsări !

Jos râzi la lapte.

Sus murdar plângătoare.

Saint'taxe explodeaza !

Implodează gramatic’lavomatica !


Du-te ! Du-te ! Smulge te a imposibilului

Du-te ! Du-te ! Jump în inimaginar.

Du-te ! Du-te ! Scufundați-vă în val

Din conexiunile creierului improbabil.

Deconecteazà realitatea falsă.

Scurtcicuiteazà ochiul care însealà.


În zbor tine !

În zbor la nesfârșit ! ! ! …



-28-

"Religion et opium."

"Religia și opiu."



La religion est l'opium du peuple dit-on.


Et que diriez-vous de :


Le peuple est l'opium de la religion.


Religia este opiul poporului.


și i ce spui de :


Poporul este opiumul religiea.


-29-

"Dixit."



Nous ne sommes ni là

Ni ailleurs.

Nous sommes.




Nu suntem...

Și nici aici

Și nici în ălta parte

Suntem...



-30-

"Monsieur Chat. Mister Pisica."



Qui ronronne, ronronne.

Lové sur son coussin

De sérénité

Yeux mi clos

Dents sous favoris

Pattes cran d’arrêt

Prêtes à dégainer

Ses armes les plus.

Rapides et efficaces

De la planète

Il égorge…

Les plus véloces des fauves

À la nano seconde.

Cine ronrone, ronrone

Confortabil rostogolit

Pe perneilui de seninătate

Ochii pe jumătate închiși

Dinții sub favoriți

Labe crestătură de oprire

Gata la unsheathe

Armele lui cel mai…

Rapid și eficient

A planetei

Ele dimensiunea gât…

Cel mai aprig din fiare sălbatice

La nano secundă.




-31-

"L’ange déchu."

"Îngerul căzut."



Il fait froid, froid en bas

Lorsque depuis toujours

L'on côtoie…

Les étoiles

Le soleil.

Il fait froid, froid en bas

Lorsqu’l’éternité on boit

Lorsque de météo

Rites on ne connaît pas


Il fait froid, froid en bas

Lorsque de ses bras

On ne peut plus, ou pas

Ramener les draps constellés

De l’imaginaire.


Il fait froid, froid en bas

Lorsqu’emputé d’amour

Lorsqu’emputé d’autour

Lorsque ce qui vaut tour

Dévots reload'là !


Il fait froid, froid en bas

Lorsque la météo rime

Avec rythmique

Et que le chœur

Bat le chamane !


Il fait froid, froid en bas

Pour celui qui de son elle

Avait fait ses ailes.


Il est tombé un jour de grand froid.


À découvert le temps.

Les secondes

Les minutes


Les heures

Les jours

Les semaines

Les mois

Les années.

Mais jamais, jamais plus l’éternité.




Il a connu les profondeurs abyssales

Où là, tout était fractionné.

L’obscurité cloisonné.

Sans son

Sans Da !

Lit… Là !

Couche toi

Et dors !

Qui est le silence ?

Pas d’garde tout day !

Laid yest.


Traqué jusqu’au fond

De ses rêves artificiés

Plus d'Âme.

Tu veux d’la chaleur j’te crâme.

Tu veux du son

File moi l’avoine

Tu veux l’silence

Coupe le son et

Rends la monnaie.


Il a fait froid, très froid là-bas

Je ne sais où ?

Heureusement que ça vibre

Et que sur les ondes

Il a appris à surfer.

Peut importe la fraction

L’essentiel est…

De plonger dans l’abstraction.


Là l’espace n’existe plus.

Les constellations se diluent

Le corps n’est plus.

L’ange fut déchu

L’être à présent

À brisé son mur

Et de nouveau

Il a poussé son cri

De l'imaginaire.


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nnnnnnnn"Îngerul căzut."

E frig, frig jos.

Când intotdeauna

Să trăiest cu stelele

Când întotdeauna

Să trăiest o soare.


E frig, frig jos.

Când eternitate noi bem

Când meteo

Rit noi nu știm.



E frig, frig jos.

Când de la brațele lui

Nu mai mult putem

Sau nu.

Aduce înapoi foile constelate

De imaginar.


E frig, frig jos.

Când amputat de dragoste

Când amputat din jurul.

Când ce vultintoar

Devorează apa de acolo.


E frig, frig jos.

Când meteo rim

Cu ritmic.

Și câ corul

Bate o șamanul.


E frig, frig jos.

Pentru cine care din asta

Asta a făcut-o pană.


A căzut într-o zi de mare rece.


El a descoperit timpul.

Secunde

Minutele

Orele

Zilele

Săptămânile

Luni

Anii.

Dar niciodate mai niciodate, eternitate.

Ele a conoscut adâncimile abisale

Acolo unde, totul este fracționat.


Fără sunet

Fără da !

Crin… Lila !

Strat tu

Și doarmi.

Cine este tăcerea ?

Nu păzește totul’day !

Urât acol’e.


Urmărite până la fundul

Din visele sale artificiés.

Mai mult suflet.


Vrei căldura

Te crame !

Vrei sunet ?

Da-mi ovăz !

Vrei tăcere ? …

Tăiat sunetlui

Și dă restul de bani.


Era frig, foarte frig acolo.

Nu știu unde.

Din fericire vibrează…

Și asta pe ondele

El a învățat să surf.

Nu contează fracția

Principalul lucru este…

Să se scufunze

În abstractizare.


De când această imersiune

Acolo spațiu nu mai există.

Contelațiile sunnt diluate

Corpul nu este mai mult.


Îngerul a fost căzut

Fiinta acum are…

Rupt perete sa

Și din nou a împins

Strigătul lui

A imaginarului.





-32-

"Monsieur Requin."

"Mister Rechin."

Monsieur requin nage du soir au matin

Dévore tout ce qui lui passe sous la main

Passant partout telle l’Anguille

Des mers du Nord

Aux Antilles.


De la baleine

Il a la patience

Du chat

Les yeux aigus

Et la vitesse de l’éclair.


Un jour de migration

Il fit la connaissance

D'une charmante famille de piranha

Égarée en mer

Suite à un… Dysfontionnement

Climatico-Crépusculaire.

Il Voulut engager la conversation

Avec les petites bêbêtes

Mais… Rien.

Elles manquaient singulièrement

De vocabulaire.

Une tempête effrayante !

Énorme grincement

De dents

Dehors !

Sans que le moindre mot

Soit émis de leur bouche

Pleine de dents

Imitation requin.



Peut-être est-ce là

Une espèce non évoluée

De chez nous à qui…

Les dents sont restées

Trop grosses

Pour leur mâchoire


Et c'est pour ça

Que le pauvres bêbêtes…

Ne peuvent pas articuler.


Par conséquent…

Comme ventre affamé n’a pas d’oreille

Sourds qu’ils étaient

Ces piranhas

L’phabêtes

À mes bulles de lait et de miel…

Je m’éclipsais tel le toréador

Face à cette vision dantesque

D’un taureau des milles et unes mers

Jumpant comme le dauphin mon cousin

Pour retrouver le calme et la chair fraîche.


//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

nnnnnnnl"Mister Rechin."

Domn rechin

Inota de seara pana dimineata

Devorează tot ce I se întâmplă

Sub aripioară

Trece peste tot așa o anghilă

Din marea Nordului

Sau Antilles.


Din balenă

El are răbdare

Din pisica

Ochi triplă

Iar viteza fulgerului.


Într-o zi de migrațiune

A făcut-o cunoștințe

A unei familii

Fermecătoare din piranha.

Pierdut pe mare

În urma unei… Disfuncții

Climatico-Crepuscular.


El a vrut se angajeze

Într-o conversație

Cu micile fiare

Dar nimic

Fiarele aveau

Nici un vocabular.

O furtună înfiorătoare

Scârțâit imens

De dantură



Afară.

Imitație de rechin.

Poate este aici

O specie nu avansat

De la noi ?

La care au rămas dinții

Prea mari

Pentru maxilarul lor


Și de aceea

Că fiarele sărarace

Ele nu pot articula.


Prin urmare

Ca burta

Înfometat…

Nu are ureche

Surd au fost

Aceste piranha

Nalfabet

La bule mele

Lapte și miere


Eu me sunt eclipsat

Ca toreierul

Confruntat cu această viziune dantescă

A unui taur de o mie și una de mări

Jumpant ca delfinul vărul meu

Pentru a găsi din nou.

Calm

Și carne proaspătă.




-33-

"Calcul mental."

"Aritmetica mentală."



1 & 1 Ne font pas 2

Mais 1 !

Parfois 3

Parfois 4

Parfois 5

C'est ce que l'on appelle la famille

ou

Le calcul aléatoire…

1 și 1 nu fac două

Dar 1!

Uneori 3

Uneori 4

Uneori 5

Aceasta se numește familie

nnnnsau

Calcul aleatoriu ...




"j’ai fait un rêve."



J’ai fait un rêve disait-il

J’en ai fait un qui a tourné au cauchemar

À mon réveil rien avait changé.



"Je ne l'ai pas fait exprès !"



Mesdames et messieurs


Rien ne sert de s'excuser,

En disant :

«Je ne l'ai pas fait exprès.»

Il faut faire exprès de ne le pas faire !



"la mama"



Un jour me baladant dans un cimetière

Je rencontrais un écureuil

Qui nonchalamment me dit.

Ils sont venus

Ils sont tous là

Mais la mama ell’partie.

Quelque part en course

Quelque part par là.




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"Pensées de Nessuno"


1 - Tragédie abstraite.



2 - Histoire sans parole.



3 - Le peintre et la grêle.



4 - Caméra subjective.



5 - Était-ce lui ?



6 - Eux...



7 - Dilemme d'artiste.



8 - Les nuisances



9 - Dialogue sur les nuisances 1ere prise.



10 - Dialogue sur les nuisances 2eme prise.



11 - Dédicace à messieurs Seurat et Signac.



12 - Accouchement...



13 - Qui saura Seurat.



14 - Causerie au coin du feu.



15 - L'oubli...



16 - Dédicace a I-G.



17 - Le comédien abstrait.



18 - Dédicace à Vincent Van Gogh.



19 - L'artiste au bord de l'eau.



20 - Être ou ne pas…



21 - Les arnaques...



22 - La colère & l'infini...



23 - Sous ma boîte crânienne.



24 - Elle.



25 - Le petit oiseau.



26 - Le Temps



27 - L’œuvre & l'artiste.



28 - Gelsominetta.



29 - Ah les artistes !!!...



30 - Quotidienneté.



31 - Le peintre & sa toile.



32 - L'envolée.



33 - Allons ma belle



34 - La bête.



35 - L'artisan.



36 - Je




37 - Proverbe I.



38 - Proverbe II.



39 - Au delà...



40 - Petite blague.



41 - Ma tête...



42 - Je pense donc...



43 - Causerie sous la lune.



44 - Cinquante nuances degrés ou Ragtime.



45 - Le dernier sera t-il le bon ?...



46 - Proverbe III



47 - Petite réflexion.



48 - L'homme & le monde.



49 - Pensée positive.



50 - Précision Suisse.



51 - Sur le harcèlement intellectuel.



52 - "L'enfer c'est les autres !"



53 - La lecture selon Nessuno.



54 - Première en 1ère Classe...



55 - Van Gogh & Moi



56 - Sur le Théâtre.



57 - Petite blague.



58 - Oups ! Lapsus…



59 - Lettre de mon moulin... Avant.



60 - Pensée lente & Pensée rapide.



61 - Le pain béni.



62 - Gros Plan.



63 - L’effet Papillon.



64 - Historiette de Jams...



65 - It’s a long way...



66 - Recette.



67 - Au poulailler.



68 - À vos torches.




69 - Pourquoi ?



70 - Les avis.



71 - Olé !


72 - Le projectionniste.







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-1-

"Tragédie abstraite."


I - Moi monsieur je fais de l’abstrait.


II - Oui mais que faites-vous des traits ?


I - Eh bien j’en fait et ils sont parfaits.


II – Tout de même et les portraits ?


I – Mon cher, cela est dépassé.


II – Mais l’expression ? L’expression ?…


I – Essentiellement dans l’abstraction.


II – Et les paysages ?


I – Quoiqu’il en soit, ils sont hors d’usage.


II – Vous ne pouvez tout de même pas…


I – Absolument ! L’abstrait est la vision de ce qui ne se voit pas.


II – Mon cher vous dites n’importe quoi.


I – Voulez-vous monsieur que je vous le fasse toucher des doigts.


II – Ha ! Ha ! Je voudrais bien voir ça.





Là dessus il le prit par le coup et le serra si fort qu’il l’étrangla.


Au dessus de son corps sans vie il ne pu s’empêcher de commenter :



«Toi qui étais si attaché au concret. Eh bien en voilà mon cher. Ha ! Ha ! Ha !



Rassurez-vous cher lecteurs, tous les peintres pratiquant l’abstraction n’ont pas cette propension à éliminer leurs interlocuteurs, dès l’instant qu’ils sont plutôt figuratifs.



Non celui-ci est un mauvais exemple, un cas pathologique, il faut bien le dire.


Mais, il n'est pas nécessaire de se pencher sur la peinture pour pouvoir en rencontrer.

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-2-

"Histoire sans parole."


Aujourd’hui, pas de mot.



nnnPas dit mot,

nnnnnnnnnnPas dix mots

nnnnnnnnnnnnnnnPas deux mots

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas de mot

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas mot dire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas maudire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPas médire



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLe silence et t’endors...



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-3-

"Le peintre et la grêle."

Magic ! Tout simplement magistral.

Tonitruait-il face au mistral.

Je te vois, oooh toi souffle !

Je vous sens, oooh vous couleurs !

Je canalise vos vibrations !

Le chef d’œuvre est là !

Au bout de mes doigts !


Quand soudain le ciel

Dans les tons pastels

Se figea.

Et le vent cessa

Et la pluie tomba

Telle une tonne de cailloux

Sur le grand peintr’pas vraiment fou

Prenant ses jambes à son coup

En plus, sur place laissant tout.


Moralité de l’histoire,

Ne faites pas tant d’histoires

Taisez-vous et agissez.

Et si il pleut...

Ne fuyez pas affolé.


D’autant plus que si quelqu’un vous a vu.

Si quelqu’un vous a entendu.

Vous allez vous "taper l’affiche."

Ce qui pour un peintre,

Ou celui qui se prétend tel.

Est la pire des choses.

Ne pensez-vous pas ?



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-4-


"Caméra subjective."

Il est très néfaste de penser.


Me disait mon médecin lors de ma dernière consultation.


Il est d’ailleurs scientifiquement reconnu, selon de grands neuropsychologues, que l’espérance de vie chez les cons est plus grande.


Et comme dirait mon cousin Albert, «C’est normal ils ne connaissent pas l’enfer ! »



nnMais ne vous fiez pas à lui, c’est un grand paranoïaque.





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-5-

"Était-ce lui ?"


Il était là

Sur la falaise

Surplombant la mer

Le nez dans les étoiles.


Attiré par le bruit d’une vague,

Il baissa les yeux

Pour la voir rouler.

Quand, une météorite

Furieus’ment égarée

Vint sur lui s’écraser.

À bout de bras

Il la souleva

Et la renvoya

Au très loin là bas

Dans une quelconque nébuleuse.


D’aucuns dirent qu’il s’agissait de Sisyphe.

Moi je dirais que si c’est lui,

Il est sacrément balèze le mec.

Et qu’en plus, il a fait des progrès.





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-6-

"Eux..."

Ils étaient bien ensemble

Ils étaient beaux tous les deux

Se promenant dans la vie

Insouciants, épanouis.


Leur esprit dans les nuages

Et leur corps dans les parages.


Leur vie était un roman

Dont chaque jour ils écrivaient une page


La fulgurance de leur amour

Au très fond de leur âme avait fait ravage.

Ils étaient beaux tous les deux

Embrasant tout autour d’eux

Brûlant jour et nuit de mille feux

Le temps, ayant immémorés,

Dansant hors lui et éthérés.


Mais qui sont-ils ? Disait-on là bas

Ces deux êtres n’étant pas au pas.


I – Lui il est.

II – Elle, elle est.

I – Donc ils sont…

II – UN, je vous le dis.

I – Mais cela ne ce peut !

II – Vous voulez dire que…

I – QUE CELA JE NE VEUX !

Là dessus les spécialistes

Vinrent faire leur tâche.

On n’mèn’pas la vie d’artiste...

Parfois, personnes on fâche.


Ils étaient bien ensemble

Ils étaient beaux tous les deux

Se promenant dans la vie

Insouciants, épanouis.

Leur esprit dans les nuages

Et leur corps dans les parages.


Et de leur union


Est né...




nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLeur voyage éternité…


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-7-

"Dilemme d'artiste."




Ah, si je pouvais écrire comme je peins...



Malheureusement je n'ai plus de matière...

...Afin de donner du relief à mon sujet.



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-8-

"Les nuisances."



Ah messieurs dames, les nuisances ! ! !


Voilà un vaste sujet ! Car il est vrai qu’il existe d’innombrables nuisances !


- Les nuisances sonores

- Les nuisances odorantes

- Celles des insectes comme les cafards

- Des rongeurs, comme les rats.

Enfin j’en aurai tout un panégyrique qui n’en finirait plus si je me laissais aller.







Donc j’abrègerai ici et me fixerai sur la nuisance humaine.


Qui malheureusement me parait elle, bien plus terrifiante que toutes les autres. Surtout lorsqu’elle est mue par une jalousie et une bêtise incommensurable.


Effectivement, il n’y a pas plus nuisible que le tandem jalousie, bêtise.


Cette entité car, ça en devient une, peut déclencher des avalanches de méchanceté, des ouragans de mauvaise foi, et même le saviez-vous ? Avec de la bonne foi (la bêtise), entraîner des cataclysmes irréparables !


Oui Mesdames et Messieurs, je n’irai pas par quatre chemins et j’oserai affirmer qu’effectivement, la bêtise est le pire fléau qui puisse exister sur notre bonne vieille planète. À l’instar des vers de terre, elle finit tôt ou tard à avoir raison des plus coriaces.


L’être humain étant tellement imbu de sa propre personne, s’étant dégagé de l’espèce animale, qu’il est inéluctablement persuadé que tout autre spécimen de son espèce n’est qu’un sombre imbécile patenté. À part dans les cas où on a imprimé dans son cerveau par quelques références d’intelligences que ce soit, que l’autre est très intelligent. Dans ces cas-là, il réagit (bizarrement d’ailleurs), de manière animale un peu comme un chien vaincu mettant ses pattes en l’air, prêt à se laisser uriner dessus par son adversaire.


Mais cela n’est qu’un cas d’espèce, si j’ose m’exprimer ainsi car, et vous connaissez aussi bien que moi cette charmante expression : Imbécile heureux !


Eh bien Mesdames et Messieurs si tous les imbéciles étaient simples et heureux, je vous garantis sans trop m’avancer qu’il y aurait beaucoup moins de nuisance de la part de l’espèce humaine.


Non, les pires sont les Imbéciles malheureux car ceux-là ne supportent pas le bonheur des autres et par conséquent, font tout pour le gâcher, l’empêcher.

Par tous les moyens.

Ils développent curieusement d’ailleurs, une ingéniosité surprenante. Ce sont de véritables vampires, ils se nourrissent du malheur des autre !

Ces êtres gluants, se déplaçant telles des tâches d’huile. Ce sont des "glissants" J’insiste bien sur le mot mesdames et messieurs : "Glissants" et non "Rampant", oui les "Rampants" étant eux, beaucoup moins dangereux car, identifiables et identifiés. Tandis que le "Glissant" lui, passe complètement inaperçu à un œil non averti.


Ce sont des êtres impalpables, inodore, incolore, d’une extrême patience. Ils peuvent attendre des semaines, des mois, voire des années, pour se nourrir du bonheur de leur proie. Et parfois à l’instar des vampires, une fois chose faite la victime peut devenir "glissant" à son tour !


Tout le monde connaît la vieille légende sur les vampires et les divers moyens de s’en débarrasser à savoir : l’ail ou bien leur planter un pieu dans le cœur.


Eh bien pour les imbéciles malheureux la sciure est un très bon moyen ! Oui la manœuvre consiste à : lorsque l’on a détecté un "glissant" dans le coin, de lui jeter dessus, de la sciure.


Celle-ci l’absorbe et il disparaît à jamais ! …


Oui, pour tout vous dire… Je suis chasseur de "glissant" depuis des années maintenant. Pour des raisons qui me sont toutes personnelles.


Je ne saurai donc trop vous conseiller mesdames et messieurs et en particulier ceux qui sont heureux, à partir de d’ores et déjà, une extrême attention quant à votre entourage et de ne jamais vous déplacer sans un sac… D’un kilo de sciure. Oui c’est suffisant.


Petite info pratique. Lorsque l’on parsème la sciure sur le «glissant», dans un premier temps s’élève une légère fumée, une odeur nauséabonde puis très vite, la fumée se dissipe et laisse apparaître une espèce de vomissure. C’est le "Glissant".


À ce moment-là vous pouvez vous dire que vous l’avez neutralisé à jamais.



NNNNNNNÀ vous de jouer, bonne chance et soyez heureux !




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-9-

"Dialogue sur les nuisances

1ere prise."




Ness - La nuisance était là

Blad’soudain arriva

Sa sciur’sous le bras

Et sur ell’la jeta

Qui du coup très fort pua.


Eliott - Putain heuuu... C'est pas terrible...


Ness - Ouais mais faut’qu’ça rime. Alors fait pas chier ok? !


Eliott - Ok vaz’y. C’est bon, t’énerv’pas comm’ass ? !


Ness - Putain voilà, j’ai perdu l’inspiration.


Eliott - Mais…

Ness -Ta gueule, j'pense. … Ça y est, j’y suis !

Qui du coup très fort pua

Sur un air d'la Traviata.


Eliott - Heueueu… Excus’mais chais pas c’est qui cet’meuf.


Ness - Moi non plus mais ça rime… J’ai trouvé comm’ça à l’arrach…


Eliott - Putain génial ! … Trop fort…

Ness - Ouais et puis Blade, j’pense que c’t’une bonne idée.


Eliott - C’est quoi son blaze déjà ?


Ness - Wesley Snipe.


Eliott - Ah ouais c’est ça, y déchir’le mec !


Ness - Alors j’te dis pas… Avec le sac d’sciure.


Eliott - Eh ouais ! ! ! Zy’va c’est’l’chasseur d’nuisances l’mec.


Bon allez j’t’offrune bière on… Enfin t'as assez travaillé.


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-10-

"Dialogue sur les nuisances

2eme prise."



Eliott - Tu crois qu’on peut s'la r'faire ?


Ness – Ouais, le tout c’est d‘y mettre autant d’intention qu'la premièr'fois


Eliott – Ouais, c’est vrai t’as raison Ness.


Ness – Bon allez j'la r'fais


Eliott – Yes vas-y mec !


Ness - La nuisance était là

Blad’soudain arriva

Sa sciur’sous le bras

Et sur ell’la jeta

Qui du coup très fort pua.


Eliott – Putain tu veux qu’j’te dise

Ness – Quoi putain, tu m’déconcentres.


Eliott – Non mec, c’que j’voulais dir


Ness – Quoi ?


Eliott – T’es encor’meilleur qu’la premièr’fois.


Ness – Ouais mais là y faut pas qu’tu l’dises abruti !


Eliott – Mais zy-vas pourtant…


Ness – T’as pas compris, ta répliqu’c’est : "Putain c’est pas terrible."


Eliott – Ah ouais c’est vrai !


Ness – Alors vas-y.


Eliott – Allez j’y vais. Mais j’le crois pas t’sais.


Ness - Putain mais j’men tape, vas-y, on va pas y passer la nuit.


Eliott – Ok, ok : - "Putain c’est pas terrible"


Ness - Ouais mais faut’qu’ça rime. Alors fait pas chier ok ?!


Eliott - Ok vaz’y. C’est bon, t’énerv’pas comm’ass ?! C’était ça hein ?


Ness - Putain voilà, j’ai perdu l’inspiration.


Eliott - Mais…


Ness - Ta gueule ! (Je continue là.) je pense. … Ça y est, j’y suis !

Qui du coup très fort pua sur un air de la Traviata.





Eliott – Heueueu… Chais plus c’est quoi j’disais…


Ness - Excus’mais !…


Eliott – Ah ouais ! Excus’mais chais pas c’est qui cet’meuf.

Ouais c’est ça c’est bon, zy-vas, chu bien là !


Ness - Moi non plus mais ça rime… J’ai trouvé comme ça à l’arrach…


Eliott - Putain génial !… T’es trop fort !…


Ness - Ouais et puis Blade, je pense que c’est une bonne idée, c'est ce que je t'ai dit.


Eliott – Yes ça y est chu à fond

Et moi j’te réponds avec un air interrogatif là : "C’est quoi son bLaz’déjà ?"


Ness - Wesley Snipe.


Eliott - Ah ouais c’est ça, y déchir’l’keum ! (En plus c’est vrai. Sa race ! j’lai vu dans… Ben... Blade just’ment… Comm’y t’les décapit’les vampires.


Ness - Alors j’te dis pas… Avec le sac de sciure .


Eliott - Eh ouais !!! Zy’va c’est’l’chasseur d’nuisances l’lascard.


Bon allez j’t’offrune bière on… Enfin tu as assez travaillé. Mais moi aussi cett’fois parcqu’pour mett’le ton comm’y mettent au cinéma là, c’est pas facile.


...Hé Ness ?...


Ness – Quoi ?


Eliott – On pourrait s’inscrire dans les castings tu crois pas ? Putain on est bon non ?…




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-11-

"Dédicace à messieurs Seurat et Signac."


Ils sont venus, ils sont tous là

Pour l’occasion qu’est celle-là

On va voter pour le bel art.

Ça va changer pour une fois

Le digital enfin est là.

Elle peut mourir la mama.

Plus besoin d’ell’pixels on a.


Et pourtant, si Seurat, Signac étaient là ?

Si Van gogh, Matisse et tant d’autres,

Chevalet sous le bras,

Boîte à couleurs à la main,

Partant tous de bon matin

En quête de la lumière,

De la vérité première,

Tous de la mama apôtres.


Échangeant passionnément,

Sans quelque notion de temps

Ni celui d’aboutissement.

Partant que rien n’ai jamais parfait,



Que tout peut être amélioré

Sans quelque notion de copie.

S’inspirant les uns des autres

Jamais cloîtrés derrière leurs portes.


Il n’y avait pas

À cett’époqu’là

D’écran sournois


Devant lesquels se développent toutes les problématiques hautement intellectuelles des adeptes de la masturbation cérébrale.


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnEt...

De la pratique de l’éjaculation précoce sur un clavier d’ordinateur.


Après on s’étonnera que les machines aient des bogs.


nnRassurez vous monsieur Seurat, monsieur Signac La mama n'est pas morte


nnnnnnnnnnnnnnnnnn&


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnJamais ne mourra.


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-12-

"Accouchement..."



Allez-y madame poussez

Mettez’y d’la bonn’volonté.

Entre nous, vous l’avez voulu

March’arrièr’vous ne pouvez plus.

Allez-y madame poussez,


Monsieur venez l’encourager.

Pousse, pousse ma chérie

Que l’on voit ce tout petit !

Aaaaaaaaaaaaaaaaiii!

Nnnnnnaaaa ! Nnnnnnaaaa !





Voilà madame, je le tiens.


Apparemment c’est un coquin,

Il me filait entre les mains

Tenez madam’prenez-en soin

Mais avant tout je vous préviens,


Tenez vous bien…

C’est un quatrain.


Mon dieu docteur comment j’ai fait ?

Mon dieu chérie comme il est laid !


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-13-

"Qui saura Seurat."


La peinture ah la peinture !


Lorsqu’elle en est, bien entendu.

Lorsque cela reste un art vivant j’allais dire


Oui, vivant (si je puis me permettre de le qualifier ainsi.) dans le sens ou les matières premières le sont (vivantes).


Et continuent à vivre malgré l’âge.


Prenant en compte que ces matières vivantes sont assemblées, traitées par un être humain. Qui avec un peu de talent, beaucoup de travail et surtout énormément d'humilité, peut tendre au miracle de, ce qui est communément qualifié d’œuvre d’art.


Nous savons que la technologie aujourd’hui fait "des miracles" mais jamais, jamais, aussi (trompe l’œil si l'on puis dire.) qu’elle pourra l'être, elle ne pourra atteindre les sommets d’une peinture animée, déjà intérieurement par la vibration du corps de l’être humain qui l’aura produite.


Cette vibration se retranscrivant au bout de son pinceau, de son couteau.


Le fond même de l’œuvre d’art, c’est par essence son imperfection.

Tout simplement parce que l’artiste lui même, ne sera jamais, jamais parfait.



Et les vrais artistes le savent et donc restent humbles et continuent insatisfaits à courir toute leur vie, après cette perfection inatteignable.




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-14-

"Causerie au coin du feu."



Nous ne sommes pas venus sur terre pour mourir

Nous sommes venus sur terre pour la nourrir !

Nous sommes les verts de terre

Les échos logiques

De la protestation unie vers icelle.

Notre univers est grain de terre

Notre univers va vers poussière.

Rien ne s’élève

Rien ne s’élèvera jamais

Plus jamais...

Notre soleil est vert

Nos pluies sont d’acides

Vert de gris compromissions.

Nous secrétons du pesticide

Logique pour nous les vers.

L’écho logis... tique

Face au scientifique

Mais vert de gris compromission…

Gazon oblige

Terrain de golf… Et pot !


Venez donc prendre un drink mon cher !

Avez-vous déjà débattu sur...

L’abstraction métaphysique

De la formule scientifique.


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-15-

"Loubli..."





On nous rabat les oreilles avec Alzheimer.

Mesdames et messieurs.

Si j'ai un conseil vous donner :



Oubliez tout ça ...



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-16-

"Le comédien abstrait."



I – Moi je voulais faire les beaux arts…


II – Et ?…


I – J’ai fini au conservatoire d’art dramatique.


II – Et pourquoi pas les beaux arts ?


I – Trop de drogués a-t-on dit à mon père.


II – Notez qu’au théâtre et au cinéma, si je ne m’abuse…


I – Énormément.


II – Et donc vous avez…


I – Pas vraiment.


II – Allez, nous sommes entre nous.


I – Cher ami, j’ai eu la chance, ou la malchance, je ne saurais dire, de petit être tombé dedans.


II – Comment ça ?…


I – La chance c’est que je n’ai besoin d’aucune substance pour être dans un certain état et la malchance, si je puis dire, c’est que cela est pratiquement constant.


II – Mais c’est magnifique !


I – Pas pour les autres.


II – Comment ça ?


I – À leur descente, moi je suis toujours perché.


II - Mais c’est magnifique !


I – Permettez-moi mon cher de vous dire, que vous vous répétez.


II – Si je pouvais…




I – Je ne vous le souhaite pas.



II – Mais pourquoi ça.


I – Parce que tout simplement, à force d’être perché, on ne sait plus sur quelle branche, de quel arbre, en quel endroit. Et par voie de conséquence, on en devient abstrait.


II – Abstrait ?…


I – Oui, c’est à dire, difficile à comprendre, à se comprendre même, par manque de référence à la réalité concrète.


II – C’est effectivement difficile à comprendre.


I – Ah vous voyez ?


II – Ben non justement.


I – Ça y est, vous y êtes.


II – Mais où ça ?


I – Ailleurs monsieur, ailleurs.



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-17-

"Dédicace à I-G."



A : Comme Amour, ça commence bien n’est-ce pas ?

B : Comme Bonheur. J’allais dire, ça va de soi.

C : Comme Craquant ou Croustillant, ou les deux à la fois

D : Comme Démesure.

E : Comme Extase.

F : Comme Feu, qui brûle de l’intérieur

G : Comme Gâteau que l’on mange comme un enfant.

H : Comme Hurlements de méchants qui ne supportent pas la vue des gens qui s’aiment.

I : Comme Insouciance.

J : Comme Je t’aime jusqu’à la fin des temps ! Jamais rien ne pourra nous séparer.

K : Comme Kamikazes de la vie.

L : Comme Laisse-moi bercer tes rêves.

M : Comme Mon amour, mon souffle de vie.

N : Comme Nirvana

O : Comme Obsession



P : Comme Partage

Q : Comme Quintessence de l’amour avec un grand A

R : Comme Revivre. Par voix de conséquence.

S : Comme Sourire tu es ma complice.

T : Comme Tourbillon qui est le nôtre.

U : Comme Unique à jamais.

V : Comme Vie avec toi.

W : Comme who is the best of the beasts ?

X : Comme Xa te plaise ou pas.

Y : Comme Yen a encore.

Z : Comme Zai bu, zai plus soif ?…


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-18-

"Dédicace à Vincent Van Gogh."



Le pinceau c’est bien

Le couteau c’est mieux

La sensation est meilleure

Surtout lorsque l’artiste a faim…



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-19-

"L'artiste au bord de l'eau."



Le nez dans les étoiles,

Les pieds dans l’eau

Il pensait à sa toile

Pensait de trop

Parasité par ses pensées

De vouloir que tout soit parfait,

Paralysé par la beauté

Impossible à retranscrire

Sur la fibre immaculée.

Pris de bâillements, s’étire

Et dans l’eau l’voilà tombé.

Se débattant désespérément,

La situation empire.

Et le voilà se noyant,

Sous les étoil’scintillants.

Moralité :



Les artistes ne devraient pas trop penser


Les bâillements étant toujours aux aguets…



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-20-

"Être ou ne pas…"



Je


Je suis

Suis enfer

Suis paradis

L’univers, l'infini… Ment grand !

L'infini… Ment petit !


Vautour, troglodyte

Je suis champ de bataille

Dévasté par la haine.

Je


Je suis

Suis l'homme avorton

Suis femme avortée

Pillage éternel

Pilleur de beauté


Je


Je suis

L'ombre

La lumière

L'éther et mon espace

Mes visions me glacent

Et explosent en masse


Je


Je suis

La chouette

Gardienne de la nuit

Gardienne de tes nuits

Gardienne de nos rêves



Mes yeux grands ouverts

Sont les témoins de mes fantasmes

Atrocement réels


Je


Je suis

Les enfants souillés

Les hommes entravés

Les femmes humiliées


Je


Je suis

Suis le cri de la nuit

Suis le cri du brouillard


Je


Je suis un

Je suis tout

Suis l'amour

Qui s'engouffre dans le néant

L'enlace éternellement



nnnnnnnnnnnnnnnnEt engendre son enfant.



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-21-

"Les arnaques..."




Ah mesdames et messieurs les arnaques

Arnaqueurs de tout poil qui vous attaquent.

Arnaqueurs à poil long,

Arnaqueurs à poil court,

Avec des bouclettes,

Ceux aux cheveux lisses

Ceux qui vous font les pantalons,

Ceux qui d’abord vous font la cour,

Ceux qui d’un coup de soufflette

Ceux qui ne laissent aucune trace.

Ceux qui via internet

Pensent tout se permettre.

Les traders de la paye pâle

Ceux qui de la couleur de l’argent

Ne font jamais renifler l’odeur.


Ils sont là, doigts tendus sur leur clavier

Là, sans arrêt en train de prospecter.

Passant d’un site à l’autre

Dans leur univers glauque.

Les yeux rivés sur leur écran

À la fortun’sans dout’rêvant ?

Joueurs de poker dérisoires

Espérant la main pour la gloire,

Passant de table en table

Pour finir lamentables.

On les reconnaît top ou tard

À cause de leur teint blafard.

Vérolés qu’ils sont par trojan et consorts.


Si vous croisez mesdames et messieurs

Ce genre d’engeance,

Passez immédiatement l’info

Qu’il s’agit réellement d’un faux.

D’un vrai faux... Vérolé.



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-22-

"La colère & l'infini..."



Un coup de colère est salutaire

Oui, oui ! Au lieu de toujours se taire.

Se taire trop souvent

Tout étant mécontent

Engendre mêm’des maladies.

Assurément je vous le dit

Gueulez, gueulez mes amis.

Ayez un coup d’revenez-y,

Déroulez vos bandelettes

Allez fair’des galipettes.

Criez, criez à tue-tête.





Que vos voix à l’infini résonnent

Soyez orage et que cela tonne.

Le dôme de verre explosera.

Car l’infini ment mes amis

Mis là Si Do Ré !

Mi Fa talement insondable !

Et pourtant si tangible

Si l’on efface la craie

Sur l’ardoise de notre vie…




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-23-

"Sous ma boîte crânienne."





Sous ma boîte crânienne

Mes impulsions ces chienne

Me trompent avec mes neurones

M’électrochoqu’à cœur joie

Joie de vivre cellulaire

Adepte de l’adultère.





Mes impulsions reviennent

Et mes neurones s’en vont

Pour se vautrer avec ces chiennes,

Dans une tempête corticale

Dont malheureusement de la beauté

Suis irrémédiablement écarté.

Après la fête, luxure cérébrale,

Mes neurones restants, gueules de bois.

Et mes impulsions dans le froid.

Sous ma boîte crânienne,

Boîte de pandore fracturée

Mon cerveau peu à peu,

Se dilue vers l’abstrait.



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-24-

"Elle."



Elle

Ses yeux


Elle

Ses mains


Elle

Sa bouche


Elle


Sa poitrine

Son corps

Ses hanches

Ses yeux scintillants comme des astres


Ses yeux ardents comme la braise

Ses yeux d’enfant émerveillé

Ses mains ballerines pirouettant

Ses mains dansant au rythme d’une mélopée imaginaire

Mélopée imaginée pour elles


Sa bouche rouge vermeille

Sa bouche myrtille

Sa poitrine vibrante

Ses seins provocateurs


Son corps ondulant

Ses hanches insolentes


Fraîche et insouciante


Elle


L’était aux temps passés.

Mais le temps est passé

Et en a profité

Plus qu’elle ne pouvait l’imaginer.


Pensant naïvement

Pouvoir tout contrôler.


Mais il en a fait tant et tant...


...Le temps

Avec elle,

Qu’elle ne l’est plus

Insouciante et belle.


La tristesse du regard

Ailleurs, ou sur le départ.

Les nuages noirs de la vie

Sous ses yeux se sont couchés.

Sa bouche boude

Sous son tube de rouge

Toujours à porté.

Ses mains sont muettes,

Ou répètent

Des gestes appris

Cent fois utilisés.

À midi ou à minuit

Ou préparant à midi

Le minuit qui suit.


Ses hanches jouent Il le faut bien.


Toujours belle

Mais par défaut.


Plus grand chose en magasin…

Ou rangé avec grand soin,

Et fermé à mille tours

Au fond de son arrièr’boutique.

Attendant qui sait ? Le jour…

Démaquillée et magnifique,

L’esprit serein et l’âme en paix,

N’ayant plus besoin de jouer,

Pouvant partir se promener.


En attendant, soigneusement

À son miroir amant, le temps.

Tout les matins elle sourit.

De peur que, de tempérament violent.

Il ne la punisse fort, sur le champ.


Certes oui ! Belle.

Mais par défaut



nnnnnnnnnnnnnnnnnnEt une’vitrin’pour les badauds...



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-25-

"Le petit oiseau."



Il passait petit oiseau.

Il passait au bord de l'eau.

Sifflotant pour les poissons.

L'imitant de là, du fond.

Bondissant tels des chevaux.

Bondissant dehors de l'eau.

Saluant de la nageoire

Le chant de l'oiseau migratoire.

Petit oiseau

Au bord de l’eau

Sifflotant gaiement

La houle narguant

Les poissons hélant.

Un hippocampe apparu

L’oiseau se dit, qui l’eut cru ???...


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn(à suivre)



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-26-

"Le temps."

Le temps, le temps

Le temps et rien d'autre

Le tien, le mien

Celui qu'on veut nôtre

(Comme le dit notre ami Aznavour.)

Moi je dirais plutôt, que déjà...

Je n’ai nulle intention de le faire mien.


Que même si un jour inévitablement

Le temps nous rattrapera,

En attendant je lui danse dessus

Je m'offre ses putes (les heures.) gratos.


Car avec moi, elles le passe… Le temps

Car le temps est un proxo

Et comme il aurait pu le dire à la place de Bashung

«Ma p’tit’entreprise, connaît pas la crise.»

Et il ne lésine pas sur les moyens



nnnnnnnnLE TEMPS…




Des petites les Secondes.

Aux plus âgées, Les Années.

En passant par les Mois.

Il en a pour tous les goûts

Son fond d’commerce est illimité.


Même dans la souffrance il a ses tapineuses

«Tu montes chéri ? Ça va passer»

La mort sa musaraigne…

Est là, cachée, aux aguets.

Esquissant son pas de deux.

Chaque fois qu’un tapin fait monter.


Les horodateurs...

Sont là pour contrôler.

Tout doit être bien fractionner

Pour la personne qui a payé.

L’heure c’est l’heure…

Elles ne doiv’pas l’oublier

Les Secondes, les Heures, les Années.

Sous peine d’être châtiées.


Le temps est là pour tout le monde.

Surtout pour ses employés

Le seul moyen contre le tic tac.

C’est de devenir sourd.


Créer une symphonie,

Ludwig l’avait compris…

Si forte et si puissante

Qu’il ne pourra s’empêcher

De se mettre à danser

Avec la mort son ombre...

Et vous en serez débarrassé.



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-27-

"L’œuvre & l'artiste."



Une œuvre ne doit pas vouloir être faite.

Elle échappera à l’artiste, si artiste il y a…



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-28-

"Gelsominetta."



Elle...

Ses yeux étoiles

Éclairant la piste de sa vie.

Tournoyant dans le vide

Trapéziste magique de l'infini.


Elle


Clown vibrant

De rires et de pleurs.

Titubant dans la foule

Trébuchant sur la houle

Des mots proférés.


Elle


Et son gros nez rouge

Assorti à sa bouche.

Que personne ne bouge !

Regardez mon visage !

Je vous prends en otage.




Elle


Yoyo illusoire de vilaines mains.

Yoyo aux fils imaginaires.



Elle


La femme dans son essence

La bouche qui crie la vie.

Les yeux qui trient.

Les mains qui nient

Dans le silence de la nuit.

Les oreilles stéréophonie.


Toi


Clown céleste.

Par delà les rires

Au-delà du pire.

Demain tu riras.

Et l'écho ira

Briser les murs

De l'ignominie.


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-29-

"Ah les artistes !!!..."



Les Artistes. Ah les artistes mesdames et messieurs.


Ceux qui avec l’écharpe blanche,

Ceux qui bardés de nonchalance

Ceux qui pratiquent la sémantique

Ceux qui soutiennent être authentiques

Ceux qui, nuées de vernissages

Ceux qui dans un discret tapage

Ceux qui petits fours à la main

Ceux qui alcooliques mondains

Ceux qui dans un ballet presque parfait


Ceux qui Channel

Ceux qui Guerlain

Ceux qui Dior

Ceux qui Boss

Ceux qui Paco rabanne

Ceux qui Estée Lauder

Ceux qui Thierry Mugler

Ceux qui Jean-Paul Gaultier

Ceux qui Sisley

Ceux qui Reminiscence.

...De ces odeurs entêtés,


Rentrent chez eux, dans un placard à ballet,

Rangeant costum’pour la prochaine soirée…




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-30-

"Quotidienneté."



Avant un film je matais

Je rime plutôt désormais

Rime riche,

Rime pauvre,

Certains se servent de leur nez,

D'autres ont besoin de s'enfumer.

Mes narines étant sensibles

Et mes poumons susceptibles,

Mon esprit très volatile

Mon être étant abstrait.

Je rim'à mort

Je rim'ma vie

Avant un film je matais

Je le vis plutôt désormais.



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-31-

"Le peintre & sa toile."




Son couteau à la main,

Rageusement la toil’il torturait.

À jeun depuis matin,

Rien ni personn’n’laurait déconcentré.

Quand soudain un vol d’oiseau passa

Qui dans son élan le contraria.

Levant la tête vers le bruissement d’ailes,

Ne put s’empêcher d’trouver l’échappée belle





Plus de couteau,

Plus de tableau,

Rien que du beau.

Qu’un frémissement bariolé,

Arc en ciel vibrant de musicalité

Qu'aucun peintre ne put imaginé.

Tombant soudain genoux à terre,

La nuque nettement moins fière,

Il se mit à pleurer à chaudes larmes

Se disant que jamais, au grand jamais,

Pareil chef d’œuvre ré existerait.



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-32-

"L'envolée."



Tu étais là, je te voyais.

Tu t'es posée

Je t'ai regardé

L'envolée fût belle

Mais aussitôt foudroyée

Et de là haut sommes tombés.


Brûlons, consumons-nous.

Nous renaîtrons de nos cendres

Et nous retrouverons, pour recommencer.

Dans un espace sans limite…

À des hauteurs inaccessibles

Aux abjections de ce monde.



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-33-

"Allons ma belle."



Allons ma belle

Ouvre tes ailes.

Que les balbutiements

De tes états d’enfant


Résonnent à nouveau en toi

Et irradient ton visage,

Illuminent tes yeux,


Chatouillant ta bouche

Qui irrésistiblement rira aux éclats.

De tout, de tous amuse-toi.

Cela l’ardeur te donnera,

De t'élever au dessus de la fange

De cette misère que chaque jour ils mangent.


Allons ma belle

Déploie tes ailes





l’univers est là,


Il est un.

Tu es une.


Un et un ne font pas deux.

L’infini c’est cela...




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-34-

"La bête."

La lumière s'en est allée.

Et la nuit s’est installée.

Nous vivons l’apocalypse.

Les chevaliers sont là, tapis dans l’ombre.

Les charognards rôdent autour des cadavres décharnés.

Des pluies acides brûlent ce qu'il reste des semblants de paysages.

Hurlements, bouches grandes béantes

Vomissant leur ire inextinguible .

Chevauchées abominablement fantastique.

Écumes torturant la bête épuisée

Se traînant dans la fange mortelle.

L’amenant vers un apaisement éternel.

Mais non, rien à faire.

Elle se relève, se relève

Et encore et encore.

C'est un monstre, une bête de guerre.

Même sans armure elle se bat.

Elle charge, elle chevauche et chevauchera.

Jusqu'à ne plus en pouvoir tenir sur ses sabots.

Et même à ce moment là elle poussera un dernier

Hennissement pour se prouver qu'elle est encore vivante.

Jamais elle ne mourra.

Car son cri retentira.

Dans l'espace, dans le noir.

Dans le noir qui n’existe.

Car le noir est clarté.

La clarté qui es let vide.

La clarté transparence.

Et donc éternité…



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-35-

"L'artisan."



Un jour l’artisan sera fatigué

Le jour viendra, ses doigts seront usés

À force de répéter

Des gestes pour recréer.

Jamais artist’le mot n’a accepté

Pourtant toujours il s’est amusé.

Toujours cela il fit pour autrui

Cependant pas toujours très adroit

Résultat il en payait le prix.





Des années lui faudront encore

Pour sculpter sa matière

La polir toute entière.

Des années, des années encore

Pour essayer de parfaire

Ce qu’il n’pourra jamais faire…




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-36-

"Je..."



Je suis le tout

Je suis le rien

Je suis l'engeance du néant

Je suis la cellule implosée

La formule chimique improbable

L'équation insoluble

La question à toutes les réponses

L'illusion parfaite

La note qui n'existe pas

Le verbe non exprimé


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnlJe suis le cri muet

Je suis la larme stalagmite

La désespérance stalactite

Le credo sans accord

Le bras tendu

La main coupée

Je suis le zoom avorté

L'objectif obstrué

Je suis le quatrième mur


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnEt mon théâtre est cerné.



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-37-

"Proverbe I."




« UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS. »


À priori cette phrase est pleine de bon sens, mais si l’on y réfléchi quelque peu…


Le «TIENS !» que l’on vous propose, n’est pas forcément de qualité ou à votre goût ?…



Alors que le : «TU L’AURAS !» pourrait s’avérer beaucoup plus alléchant. Toute la problématique réside là-dedans.

À SAVOIR QUE :


Le... «TU L’AURAS !» est souvent plus attirant que le… «TIENS.»


Donc résultat des courses, la plupart des gens attendent le «TU L’AURAS» et c’est ainsi que l’on fait avancer les masses.


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnAvec du «TU L’AURAS.»


Dans le «TU L’AURAS !» il y a quelque chose de fantasmatique. Donc de forcément plus GRAND que le «TIENS.»



Le «TIENS !» est trop facile. Et l’humain a toujours été attiré par le mystère.


Mystère qui est en quelque sorte, inscrit dans le «TU L’AURAS.»


D’autre part, dans ce dernier est sous tendu la notion de récompense. Très important ça…


Dès l’enfance l’humain est mû par cette notion. La notion de récompense.


«Si tu es sage tu auras un bonbon ou un gâteau...»


Sans compter le fait que toute personne un peu réfléchie, à la proposition «Tiens !» va immédiatement se poser la question : Mais pourquoi il ou elle me donne ?...


Qu’est-ce qu’il ou elle attend en échange.


Eh oui ! Quitte à passer pour un dangereux paranoïaque, il y a fort longtemps que...



Le «TIENS !» ne TIENT plus tout seul si je puis me permettre.




TANDIS QUE :



Le «TU L’AURAS !.» est une promesse qui elle, par contre, tient la route depuis des siècles et des siècles.


Ne serait-ce que... Au hasard d'un exemple tout simple :


«TU L’AURAS LE PARADIS !»


Hein ??? C’est pas du costaud ça ???... Je pense qu’on n'a jamais fait mieux.


Pour rigoler, un autre exemple mais cette fois avec le «TIENS !» :


nnnnnnnnnnnnn«TIENS, PRENDS LA POMME !»


Peut-être ?… Je ne sais pas... Je ne suis pas un spécialiste mais, peut-être y a-t’il dans l’inconscient collectif cette défiance par rapport au : «TIENS !»


Sans compter qu’accepter le «TIENS» implique des responsabilités auxquelles on doit faire face.


Hors justement… Au plus l’humanité avance et au moins l’être humain ne veut en assumer, des responsabilités.


Ce qui nous ramène à notre proverbe, qui une fois de plus est une phrase toute faite, par un de ces nombreux génies de salons, bien au chaud dans leurs dogmes.



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-38-

"Proverbe II."




Tout le monde connaît ce vieux proverbe:


«Il vaut mieux être seul que mal accompagné»


Certes ! ! ! … À cette nuance près que l'on ne l’est jamais.


nnnnnnnnnnnnn...Seul...


Ben oui, nos souvenirs nous accompagnent.


Il arrive même qu’ils se matérialisent en fantômes, devenant même des hantises.

Mais m’objecterez-vous, vous devez bien avoir de bons souvenirs ?


Bien sûr, mais il se trouve que lorsqu’ils viennent à nous, les mauvais montent à la charge et nous envahissent…


D’autant plus facilement que nous faisons des efforts désespérés pour nous rappeler les bons.


Moralité :



je ne sais quel est le sombre abruti qui a, un de ces jours où les humanoïdes pensent avoir du génie, balancé sa phrase certainement devant un ou une autre humanoïde, voire plusieurs.



Et ces derniers opinant du chef avec un air entendu.


Toujours est-il qu’à ce moment précis il ne l’était pas…


nnnnnnnnnnnnnnn...Seul…


Et que de plus, pour la balancer, sa fameuse phrase, il fallait qu’il en ait des mauvais souvenirs…


Donc et pour la faire courte, non seulement c’était un grand malheureux, mais de plus, doublé d’un imbécile, imbu de sa personne.


Mais cela n'engage que moi "Nessuno" bien entendu...






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-39-

"Au delà..."



Au d’là des profondeurs abyssales

Je suis et plus personne ne parle.


Autrefois bacchanales

Aujourd’hui cathédrale...




Le doigt pointé vers le haut

Cherchant Michel Angelo

Dérisoir’peintre clodo


Je flotte.


Même les poissons

Autour des galions

Ne font pas leur ronde.

Il est trop profond...


Ce fond.


Au fond...

Je flotte...

Seul...

Cellulaire...

Bio aquatique...

Très pacifique.


Si profond ce fond

Mêm’pas de houle


Un espace infini...

Ni de bas ni de haut.


Je suis là d’où je viens

Je suis ce que je suis...


Un amas d’eau...

Décoré d’peau.



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-40-

"Dixit."


Si vous parlez et sentez qu’à un certain moment vous n’avez plus d’écoute...

...Ne vous en offusquez pas.


Continuez jusqu’au moment où, vous vous entendrez…

...Avec vous-même ?

Cela je ne puis le garantir ?


La contradiction étant l'essence même de l'être humain…



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-41-

"Ma tête..."



Ah ma tête, ma tête !

Comment fais-tu ?

Pour supporter ce bruit.

Couper le son, je ne le puis.

À la folie cela conduit.


Doucement, sûrement, insidieusement.

Mes tympans, instrumentistes infatigables...

Ne lâchent pas la note

Et chaqu’jour développent...

Croches et doubles croches

Qui à mes neurones s’accrochent


Ah ma tête, ma tête !

Comment fais-tu ?

Pour supporter ce bruit !...


Couper le son, je ne le puis.

À la folie cela conduit.



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-42-

"Je pense donc..."




Il vaut mieux être traité de parfait imbécile

Que d’individu très intelligent.


nnnnnnnnnnnnnnnnCela laisse plus de marge de manœuvre.






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-43-

"Causerie sous la lune..."



Et Patati et Patata ! …

Faut savoir se taire parfois.



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-44-

"Cinquante nuances degrés

nnnnnnnnnou

nnnnnnlRagtime."




Écrire est une belle chose

Décrire en est une autre

Décrire le ballet d’une lettre

Écrire la résonance de son mot

Faire intervenir les trompettes.

Pour souligner les tempos

Contrebasse et banjos.

Ni vu, ni connu, c’est pas beau ?

Certes la phrase est belle !


Mais il ne fallait pas les micros...



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-45-

"Le dernier sera t-il le bon ?..."



nnnnDes mots

nnnnnnnnnnnnnnDes maux

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes bons mots

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes mots laids

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes mots dits


nnnnnnnnnnnnnnnnLes non dits

nnnnnnnnnLes ouï dire

nnnnDans l’silence




nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnSans mot dire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnSans… Maudire

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes y’a qu’à

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes faux pas


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDans l’silence





Des… Faut pas


nnnnnnnnnnnnnnnnnnToujours pas ?

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnPeut-être pas.

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes résonances

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnDes dissonances

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnLes vraisemblances

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnInvraisemblances


nnnnnnnnnnnnUn peu d’silence !



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-46-

"Proverbe III."



"Pierre qui roule n'amasse pas mousse"


Certes me direz-vous !

Jusqu'au jour où...

Elle rencontre un rocher.


Et là...


nnnnnnnnnnnnnnnEncore un proverbe discutable.



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-47-

"Dixit."


Un con averti, n’en vaudra jamais deux.


Car il pensera toujours qu’en l’avertissant…

On veut le prendre pour un con.




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-48-

"L'homme & le monde."




Le monde est malade…

Pas tant que moi !

Dit l’homme de bonne foi

Se mirant nonchalamment.


nnnnnnnnnnUn jour de grande déprime…



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-49-

"Pensée positive."



Sommes-nous gouverner ou dirigé ?

Et puis dirigés vers où ?

Bon... On est allé à la foirefouille

On nous a dit qu’il y avait des soldes.

On s’est habillés tout bien

Pour le prochain voyage...


...Et puis voilà qu’on reste là.



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-50-

"Précision Suisse."




LES ADMINISTRATIONS SONT...

DES HORLOGES SUISSES !


Pour vous… Bien payer après temps...

Et vous… Bien payer après heure…



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-51-

"Sur le harcèlement intellectuel."



L’auto harcèlement intellectuel

Est une tendance très likée

Dans la sphère des artistes à écharpes blanches…



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-52-

"L'enfer c'est les autres !"



Reprenez-t-il.


Isolez-vous mon cher !

Peut-être accèderez-vous au stade

De l’auto harcèlement intellectuel

Et obtiendrez-vous votre billet

Pour cette ineffable sphère

Des intellectuels à écharpe blanche.



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-53-

"La lecture selon Nessuno"



Lisez, lisez mesdames et messieurs !


Mais surtout ne retenez pas…

Ce qui pourrait vous plaire.

Ne confondez pas…

L’esthétique et le beau.

Les éviers et les lavabos.

Toujours faire attention à la rime.

Elle peut être là pour vous tenter...


nnnnnnnnnLA SALOPE !



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-54-

"Première en 1ère Classe..."



Il prit un billet en première classe

Tout frais payés,

On l’en avait assuré.

Mais le confort…

Peu tasse de thé.

Service exécrable.

Blanchisserie douteuse

Irritant les muqueuses.

Une literie pouilleuse

Peuplée de bêtes farceuses.

Enfin un voyage chaotique

Contrairement à la publicité.



il descendit donc à la première gare...




S’en allé cueillir des nénuphars,

Se mirant désespérément tel narcisse.

Qui… entre-parenthèse sans reflet…

N’aurait jamais été une star.

Lui de reflet n’en vit pas et…

D’un geste brusque se reculant

Scruta tout autour de lui.

La foule était là…

…Mais lui avait disparu.

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-56-

"Van Gogh & Moi."



Quand je regarde ma toile

Je pense à Van Gogh et…

Je fais une crise d’épilepsie.


Au réveil la tête en éclat,

Je vais me coucher.


Après quelques jours

nnnM’étant refuser à la regarder



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnJe reviens à moi et je sais...

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnQue je ne suis...




nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnQu'un épileptique.



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-57-

"Sur le Théâtre."



Tous les grands personnages de théâtre

Sont des malades mentaux.

Les personnages qui les entourent

Sont leurs obsessions.



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-58-

"Dixit"




Au diable la varice

Disait le scalpel .



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-59-

"Lettre de mon moulin.. Avant."



Écrire.


Et encore et encore

Jusqu’à ne plus avoir quoiqu’ce soit dans la tête

Comme si j’me vidais de mon être

Comme sang qui coule

Jusqu’à la mort, jusqu’à la mort !

Voilà ce que je voudrais

Pouvoir me vider de mon sang dans l’écrit.

En laissant cette trace

Oubliant le pourquoi

Le pourquoi de la phrase.




Déchirant la saint’axe

Explosant les mots

Me délivrant des maux

Carbonisant l’fumier qu’on nous met dans la tête


Les brefings

Les debriefings

Avec les coaches

Du marketing

Story board

Check list

Et audit

En prime time

Au cours des brunches

Des afters works

Des gardens partyes

Ou des opens bars

Leur pacemaker en bandoulière

Mais… Tous les has been son vintage !

Et leur brainsjacking toujours derrière.


Et tout l’monde est dead.

Et Fuck la société

Et niqu’leur race

Et tous dans leur ghetto

Endoss’du Tacchino

Jouent les Al Pacino

Chaussent le Nike

Enfourchent le bike

Et j’te nik’ta mère !

Toi et ta bandoulière

Je te prends par derrière.

Avec blanch’neige

Et ses sept nains


Mais c’est tell’ment difficile.


Vitriolés de l’âme qu’ils ont fait de nous

À force de blâms’d’humiliations et de coups

Poussant à la radicalisation

Annihilant toute raison.

JE VOUS EMMERDE !


Je vous emmerde tous ! Tous autant que vous êtes !

Je veux simplement vomir cette nausée

Du très fond de mes entrailles.

La souffrance

La détresse

Le malheur de savoir l’être aimé

Éternellement, intérieurement

En bataille, rongé.

Par l’acid’sociétal.

Stabilisé à coup d’injections létales

Raffinés dans les laboratoires

Des brainsjacker diplômé.



Hurler mon intérieur qui brûle

Gronder ma ire inextinguible

Que je ne peux malheureusement

Pas ici, SHOOTER CONCRÈTEMENT !


Je n’y arrive plus

Mais je m’en fous

L’écriture est tell’ment belle

Que quand j’vois la mienne

J’ai l’impression de la trahir.

Mais peu importe.


Pas d’figure de style

Du style cherch’la rime

Sinon t’es dans l’abîme

Pas d’effet d’surlignage

Tout’les phalanges en nages

Les trois doigts dans l’beat

Pour êt’roi d’la kriptonite

L’important est de laisser aller

La main au rythme de la vibration.


Mais au moment où…

Je commence à avoir…

Un soupçon d’réflexion…

La vibration se tire.

Et mon corps, ma tête

Big bang implosion.




NNNNNNNNNNNNNNNNNNNN…Le moment est vécu…






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-60-

"Pensée lente

nnnn&

Pensée rapide"



Je ne me hasarderais ce soir, qu’à pas feutrés dans cette sphère si je puis dire, n’étant pas suffisamment initié en la matière.



Je ne me contenterais donc que de me poser quelques questions par rapport a ces deux fonctionnements cérébraux.



- Il est dit que la pensée rapide est :


Rationnelle, analytique, linéaire et logique.

Elle fournit des solutions claires à des problèmes bien définis.


- La pensée lente elle, est intuitive, primitive et créative.


Elle entre en jeu quand toute pression a disparu et que nous avons le temps de laisser les idées en veilleuse émerger à leur rythme. Elle initie des prises de conscience riches et subtiles.


De là ma perplexité et réflexion sur le sujet.


Quelqu’un pourrait-il m’expliquer comment, en tant que peintre, écrivain, comédien et metteur en scène, si mon cerveau ne fonctionne pas en «mode» ULTRA rapide, il m’est impossible de créer quoi que ce soit ?


Pensez-vous que Van Gogh, Vlaminck, Goya, Bacon.

Que Mozart, Beethoven, Wagner, Vivaldi.


Et tant d’autres dans d’autres disciplines.

fonctionnaient en pensée lente ?


Attention pas de méprise ! Loin de moi l’esquisse de l’ébauche, du projet de la pensée de m’immiscer dans ce panthéon.

Non, ce que je veux dire, c’est que lorsque je peins par exemple, je n’ai aucune pression certes mais, je ne sais pourquoi, je suis pris et je ne sais comment et pourquoi, d’une frénésie irrépressible.


Et il en est de même en ce qui concerne l’écriture.


Il est exactement 3h00 du matin et je ne peux m’empêcher de torturer mon clavier :)


À moins que chez moi, les deux modes de pensée aient fusionnés ?… Mais cela serait-il possible ? J’en doute sincèrement.


Non j’opterai plutôt pour une maladie sournoise style auto immune, un dysfonctionnement quelconque ayant créé un décloisonnement des dites pensées


Un peu comme des termites s’attaquant à une charpente .


Enfin, heureusement on en meurt pas ! Tout du moins , pour l’instant et en ce qui me concerne (Oui parce que je ne pense pas être le seul dans ce cas.)


Et puis…


Mieux vaut vivre à fond et sentir la vibration

Que de marcher au pas et analyser la situation.



nnnnnnnnnnnnnnnnnMoi j’dis ça…


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-61-

"Le pain béni."


On ne devrait jamais jeter le pain rassis

On peut avec, frapper son congénère.





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-62-

"Gros Plan."



J’entends au loin les cris horrifiés

De ma microscopique multitude.

Vers de terre

Vers mi sots

Sots entiers

Saut vers le fond

Le très profond

D’l’aberration

De la chasse à la plénitude

Sots d’eau verte d’algue

Follement échevelée

Par le vent de l’illusoire.



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-63-

"L’effet Papillon."




On ne devrait jamais écrire

Quand on ne le sait pas !

Ainsi disait Nessuno

Une de ses nuits les pires.

Cent fois sur le métier

Il remettait l’ouvrage

Se gravant la maxime

Tel un tatouage.

Mais rien y faisait

Tatouaj’papillon

Ne demande qu’à s’envoler

Et par nuées bruissantes

Les mots entre eux de résonner.



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-64-

"Historiette de Jams..."



I- Il ne faut jamais dire jamais !


II- Vous êtes très négatif mon cher


I- Et pourquoi ça mon cher ?


II- Eh bien, déjà parce que le fait de dire deux fois jamais dans une phrase, et de surcroît en son début, cela est très négatif. Voyez vous ce que je veux dire ?


I- Pas vraiment…


II- Oubliez mon cher, je suis parfois abscons.

I- Je ne me permettrais jamais…


II- Tiens vous voyez, vous avez recommencé


I- Je vous prie de m’excuser mais jamais je ne...


II- Si vous le permettez, je m’en vais retrouver mon obscurité


I- Mais mon cher… (Pendant que II s’éloigne.)



Voix off :




Moralité, n’entamez pas le dialogue avec quelqu’un qui parle «jamais».


Comme d’autres peuvent parler "Javanais."



Qui d’ailleurs est une déviation de Jamais, afin de ne pas prononcer ce mot honni pour certains, maudit pour d’autres ou encore pour les plus sages, oublié tout simplement.



Bonne chance et pour les plus favorisés,


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-65-

"It’s a long way..."




L’air était pur

La route était large

Lorsqu’il se prit le pied

Contr’une caillasse.

De courroux il frappa, frappa

La masse au front renfrogné

La masse insensible et inerte.

Mais têtu et loin de se résigner

Il frappa jusqu’à s’en casser le pied.

Sur le chemin du retour


Ayant emprunté une brouette

Aux abords plus accueillants

Il se dit que sur la première pierre

Jamais ne jetterais plus le pied.



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-66-

"Recette."




Mettez :


Trois personnes dans un bocal

Bocal style poisson rouge

Transparent donc

Mais très important,

Sans aucun décors autour.

Ces personnes très vite vont tenter de sortir

Ils se feront la courte échelle

Se grimperont les uns sur les autres

Pour accéder au sommet

Mais rien y fait.

Ils glissent à l’arrivée…

Quel est ce jeu là me direz-vous ?

Je vous répondrait que ce n’en est pas un.

Cela passait avant les informations

Sur une des saintes chaînes de nos télévisions.

Tout le soirs inéluctablement

Se débattaient désespérément

Les agités du bocal.


Après maintes années de réflexion

J’en suis arrivé à la conclusion

Qu’il vaut mieux être agité

Pour essayer de sortir du bocal

Que de rester tranquillement à l’intérieur

Bouch’baie, attendant, sans’donner de mal

Les miettes à poisson de quelques doigts rieurs.


Heureusement et comme morale de ma petite histoire :


Tout message contient deux lectures.

Et il existe le strabisme divergent.


Qui à travers sa focale lui,

Transmettra une contre information.



Laissons donc le convergent recentrer tout ça

Et peut-être que le troisième sortira du bocal.

Ce petit chef d’œuvre de huit clos

Digne de ce cher monsieur jean-Paul Sartre

Ce déroulait devant nos yeux

Dans les années soixante.


Il est d’ailleurs intéressant de noter, que ce même cher monsieur Sartre, déclarait en 1954 de retour d'URSS, lors d'un entretien pour Libération :


«Le citoyen soviétique possède, à mon avis, une entière liberté de critique»


Ayant donné cinq longs entretiens la même années pour le même quotidien, celui-ci résumera la teneur du premier d’entre eux par :


«La liberté de critique est totale en URSS.»


Ironique qu’un journal se nommant «Libération», se fit l’écho de la liberté totale de critique enURSS en 1954 alors que les Goulags créés en 1934 furent fermés qu’en 1991


Et après on nous dit qu’internet guide nos pas, que les méthodes stimuli aujourd’hui, sont ultra sophistiquées.



NNNNNNNNNNNNNNNNNNNBonne appétit, ministres intègres !





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-67-

"Au poulailler."




L’habitude n’est pas une bonne critique


La coutume encore moins

Les rites sont dangereux


Et la bonne foi peut mener en enfer.

Si tant est qu'il y en ait un...


Mais qu’est ce qu’une bonne critique me direz-vous

Et je vous répondrais

Elle nécessite deux face pour faire la pièce


NNNNN...Écoute et mutisme.




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-68-

"À vos torches."



Ne vous étonnez pas d’être tombés si bas…


Certains vous dirons qu’il ne s’agit…

Que d’une question de niveau.


D’autres :


Encore eut-il fallut que vous fussiez

Dans l’ascenseur spatio-temporel.


Ou encore :


Comment situer le bas du haut ?

L’espace étant infini.


nnnnnnnnnEnfin, il faut bien rester optimiste…






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-69-

"Pourquoi ?"



La question n’est pas de savoir qui pense quoi

Mais plutôt le pourquoi ?

Et là, nous nous engouffrons

Dans le monde de l’infinie subjectivité…

Vous pourriez m’objecter :

Mon cher Nessuno, Il s’agit là d’une réflexion à deux balles.

Et je vous rétorquerais,

Qu’au nom de ces réflexions dites à deux balles

On en chargea les fusils

Des pelotons d’exécution

Sans en oublier une à blanc,

Pour laisser la marge à une illusoire objectivité.



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-70-

"Les avis."



Ah, les avis sages

Profondeurs abyssales

Des mots profonds.

Des mots sans nom.

Des gens qui râlent

Des gens tout pâles

Pâles à l’idée de

Deux sens possible

Deux sens tangibles.




Un bon conseil

N’écrivez pas

Ne parlez pas

Peignez plutôt

Diluez vos mots.

Que la fibre vibre

Sous les couleurs vives.

La couleur est céleste

Les mots sont abysse

N’écrivez pas

Ne parlez pas

Peignez plutôt

Cela est bien plus beau.

C’la peut aller très haut.



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"71"

"Olé !"


nnnnnnnnnnJe mat’ador

nnnnnnnnnnnnnnnnJe mat’amort


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnJ’oublie la vie

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnQu’a pris le plis


nnnnnnnJ’ai pas d’ticket

nnnnnnnnnnnMais j’sais sauter


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnMétro bondé

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnNNnHalluciné


nnnnnnnnnnnnnnnnnTous sur les rails

nnnnnnnnnnnMême les racailles


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnCaill’rats musqués

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnCaill’rats fumés


nnnnnnnnnAllons enfants de la paquatre

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnBlousez vos voix,

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnÉtonnez vos êtres.


nnnnnnnnnnnnnnnnnMoi, Je mat’ador

nnnnnnnnnnnnnJe mat’amort


nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnEt quand je m’en dehors

nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnM’irais, les forceps aurais...



nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnNNNNNNNNNNNNNNNNNNEXPLOSÉ !





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nnnnnnnnnnnlDavid Lurcott


NNNNNNNNNÉcrivain - Essayiste - Pamphlétiste

NNNNNNNNNNAuteur dramatique - Scénariste


NNNNNNNNlDavid Lurcott

NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNlNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNLot et Garonne


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